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AVERTISSEMENT : iTunes n'est pas destiné à être installé sur une machine tournant sous une version de Mac OS antérieure à Mac OS 9.0.4. iTunes 1.0 n'est pas compatible Mac OS X bêta. Le lien ci-dessous vous conduira sur une page permettant non seulement de télécharger iTunes mais invitant aussi à télécharger "Disc Burner" et, selon le modèle d'iMac, "DVD ROM Firmware Update 1.0", deux éléments à ne pas installer sur une version française de Mac OS. Disc Burner, pour des raisons déjà évoquées dans mon éditorial. Quant à la mise à jour "DVD ROM Firmware Update 1.0", apparamment censée accélérer les opérations d'encodage en MP3, Apple indique de ne l'appliquer que sur certains iMacs (DV+ et DV Edition spéciale) équipés d'un Mac OS 9.0.4 américain. Qui plus est, cette mise à jour de firmware n'inspire pas vraiment confiance : elle est si mal conçue et les indications données par Apple si imprécises que de nombreux utilisateurs américains enragent de ne même pas parvenir à l'appliquer. L'installateur n'accepterait en fait de mettre à jour que les lecteurs de DVD ayant une certaine version de firmware et pas une autre, alors que les modèles sur lesquels Apple recommande d'appliquer la mise à jour pourront être équipés de lecteurs de DVD affichant des versions de firmware bien différentes de l'unique version exigée par l'installateur ; dans ses fiches techniques, Apple se contente par ailleurs d'indiquer que l'iMac DV Edition Spéciale est adapté à la mise à jour lorsqu'il semblerait, en réalité, que seul l'iMac DV Edition Spéciale de deuxième génération - été 2000 - soit concerné.

iTunes 1.0 (US)
sous Mac OS 9.0.4 VF et Mac OS 9.1 VF

iMac trans

A faire impérativement après installation d'iTunes sur votre iMac

iTunes CD extensionL'installation de la version américaine d'iTunes sur votre iMac s'accompagnera de celle d'une extension risquant d'être la cause de certains problèmes : l'extension "Apple CD/DVD Driver" (version 1.4.3) installée avec iTunes fait double emploi avec l'extension "Gestionnaire CD/DVD Apple" (version 1.4 sous Mac OS 9.1; version 1.3.5 sous Mac OS 9.0.4) déjà installée.
La cohabitation de deux éléments, de versions différentes et censés faire exactement le même travail (piloter le lecteur de CD-ROM interne de votre iMac) risquerait en effet d'être à l'origine d'importants conflits.
La question qui se pose maintenant est simple :quelle extension désactiver ?
Conserver l'extension française ("Gestionnaire CD/DVD Apple"), installée avec votre version de Mac OS en français, semblerait assez logique. Cependant rien n'indique, à priori, que l'extension américaine soit incompatible avec votre système français (ce type d'extension, en s'adressant essentiellement au hardware, n'a pas beaucoup l'occasion de s'exprimer en français ou en anglais : à quoi bon parler en anglais ou en français avec un lecteur de CD...). En admettant qu'elle soit compatible avec un système français, la logique voudrait cette fois que cette extension soit préférée à la version française parce qu'elle est d'une version plus récente (1.4.3), que l'extension française. Donc, le seul moyen de trancher est de commencer par tester l'extension américaine. Pourquoi commencer par cette dernière ? Simplement parce qu'elle est d'une version plus récente et que l'on peut toujours attendre des améliorations de la nouveauté. D'après mes tests, le lecteur de CD fonctionne parfaitement avec l'extension américaine sous les versions françaises de Mac OS 9.0.4 et de Mac OS 9.1. Il fonctionne même mieux qu'auparavant si j'en crois le comportement de certains CD qui ne se mettent plus tout à coup à tourner à grande vitesse, pour de mystérieuses raisons, créant bruit et vibrations.
Il est à noter que certains de mes CD audio lus avec iTunes lorsque l'extension française est installée, se mettent à faire systématiquement ce vacarme lorsque les manipulations suivantes sont effectuées :

  1. lecture avec iTunes d'une plage du CD audio fraîchement entré dans le lecteur
  2. sélection de "Library"
  3. sélection d'un fichier MP3
  4. lecture de ce fichier

Mon expérience m'invite donc plutôt à vous conseiller de procéder à l'activation de l'extension "Apple CD/DVD Driver" et à la désactivitation de l'extension "Gestionnaire CD/DVD Apple" dans le "Gestionnaire d'Extensions".
Mais ne jetez pas l'extension française à la corbeille : si, pour votre part, vous rencontriez des problèmes pour lire certains CD, la solution pourrait être de l'activer et de désactiver l'extension américaine.

En observant le contenu du dossier "Extensions", vous remarquerez rapidement (en un clin d'oeil si vous aviez préalablement pris la peine de marquer vos extensions ) que d'autres extensions ont aussi été ajoutées par le programme d'installation d'iTunes. A moins de posséder un lecteur-enregistreur MP3 de type Nomad, Rio ou Sound Space, les extensions suivantes devront aussi être désactivées dans le "Gestionnaire d'extensions", d'autant plus que certains périphériques USB pourraient ne pas fonctionner correctement si ces extensions restaient activées :

  • "USBRioDriver"
  • "USBSoundSpace2Driver",
  • "NomadJukeboxLib"
  • "USBNomadJukeboxDriver"
  • "Nomad II USB Driver"
  • "Nomad MG USB Driver"
  • "Nomad USB Shim"
  • "SoundSpace2Lib"
  • "USBSoundSpace2Driver"

L'extension "Authoring Support" destinée à réaliser les opérations de gravure pourra encore être désactivée à moins que vous n'ayez, par miracle, déjà un graveur adapté aux rares plug-ins trouvés dans le dossier "Authoring Support Files" situé, lui aussi, dans le dossier "Extensions"... Ne jetez pas pour autant ces éléments à la corbeille : si, toujours par miracle, iTunes pouvait se passer de "CD Burner" pour réaliser certaines opérations de gravure et si certains plug-ins adaptés à votre modèle de graveur voyaient le jour avant la sortie de la version française, ce dossier et cette extension pourraient s'avérer très utiles puisqu'ils vous permettraient de graver vos CD audios à partir de vos fichiers MP3 directement depuis iTunes, sans passer par la moindre application spécialisée (sans utiliser "Toast", par exemple).

Quant à l'extension "iTunes Extension", il ne semble même pas indispensable de l'activer... Lire un CD audio, créer des fichier MP3 à partir des plages d'un CD audio, jouer ces fichiers, se connecter sur une station radio du web ou obtenir, sur le web, nom d'album et titres de chansons reste possible en son absence. Son activation ne semble avoir qu'une fonction : faire prendre chaque plage d'un CD audio pour un fichier iTunes.

Résultat, si l'extension "iTunes Extension" est activée :

  • réaliser un double clic sur l'icône d'un CD audio donne lieu à l'apparition de plages revêtant une icône iTunes et non plus l'icône grisâtre à laquelle nous êtions habitués;
  • un double clic sur une de ces icônes donne naturellement lieu à l'ouverture de la plage par iTunes et non plus par le bon vieux "Lecture Audio AppleCD".

L'avantage est d'autant plus mince qu'un module de barre de réglage très pratique est aussi installé avec le logiciel. Il permet, depuis la barre de réglages, de lancer rapidement "iTunes" qui reconnaîtra automatiquement n'importe quel CD audio inséré et permettra de l'écouter.


module iTunes

Mais cette extension pourrait jouer un rôle important dans les opérations de gravure. N'ayant de graveur compatible sous la main, il me fut impossible de le vérifier.


Conclusion

Débarrassé des trop nombreuses extensions qui l'accompagnent, le logiciel iTunes semble pouvoir réaliser sans aucun problème à lui seul la plupart des tâches qu'il est censé accomplir, gravure sur CD et transfert vers ou depuis certains lecteurs-enregistreurs MP3 excepté. Mais, la rareté actuelle des graveurs supportés par ce logiciel et le tout petit nombre de propriétaires des modèles de lecteurs-enregistreurs adaptés (comparé au nombre de personnes concernées par les autres fonctions du logiciel, il ne représente rien), nous nous demandons bien pourquoi Apple n'a pas pris la peine de créer un installateur séparé, ou une option d'installation permettant :

  • aux heureux propriétaires de graveurs compatibles d'installer les extensions nécessaires à la gravure;
  • aux heureux propriétaires de lecteurs-enregistreurs MP3 supportés d'opérer des transferts vers ou depuis leurs lecteurs-enregistreurs;
  • aux autres d'éviter de retrouver un dossier "Extensions" pollué pour rien

Choisir "iTunes" comme lecteur de CD audio par défaut pourrait aussi être proposé à l'utilisateur. Accepter ce choix pourrait alors donner lieu à l'installation de l'extension "iTunes Extension". Ce mécanisme serait assez logique dans la mesure où cet "iTunes Extension" ne semble avoir pour effet (en l'absence de graveur compatible, je le répète, et sauf détail important que je n'aurais pas remarqué lors de mes tests) que de donner la priorité à "iTunes" sur "Lecture Audio AppleCD" en modifiant virtuellement le type de fichier jadis propre à "Lecture Audio AppleCD" en type de fichier propre à "iTunes".

Vraiment, cette invasion d'extensions pour un seul logiciel a quelque chose de totalement déplacé !. Attendre cela d'un fabricant de périphérique, à la rigueur, mais pas d'Apple ! Seul Microsoft m'avait habitué - si l'on peut dire - à des pratiques aussi agressives. Apple a-t-elle tout à coup oublié que nous avions besoin d'un dossier "Extensions" clair, facile à gérer et dont la liste ne s'étendrait pas sur des kilomètres. Là, non seulement Apple installe d'office (jeu de mots involontaire, désolé) une quantité d'extensions qui ne seront utiles à presque personne (même les possesseurs d'un des modèles de lecteur-enregistreur MP3 ou de graveur supporté, n'auront pas besoin des extensions concernant un autre modèle... A moins qu'ils n'aient plusieurs modèles, ce qui sera plutôt rare), mais en plus, Apple ne trouve pas mieux que de donner des noms d'une variété extrême à toutes ces extensions : à moins de classer les extensions par "produit" dans le "Gestionnaire d'extensions", allez savoir comment retrouver toutes celles installées avec "iTunes" rapidement... Certainement pas en ouvrant votre dossier "Extensions" ni en classant vos extensions dans l'ordre alphabétique avec le "Gestionnaire d'extensions".
Les versions américaines des extensions de logiciels Apple, même celles des plus imposants, ne nous avaient pas non plus habitué à un tel éparpillement !

... A la différence de certaines versions françaises. Le "QuickTime Musical Instruments", pour ne prendre que cet exemple agaçant, étant bien rangé, dans l'ordre alphabétique avec les autres extensions QuickTime dans la version américaine, lorsque dans la version française, cette extension rebaptisée "Instruments QuickTime", se retrouvait bien éloigné de la plupart des extensions de sa famille.
Les extensions QuickTime françaises ne portent le même nom que les américaines que depuis très peu de temps... et seulement en partie : regardez le nom du tableau de bord QuickTime... Il s'appelle toujours "Réglages QuickTime" dans la version 4.1.2 et non pas "QuickTime Settings".

Apple serait-elle donc maintenant dominée par l'esprit unix au point d'en oublier qu'avant Mac OS X (un système de type unix, je le rappelle) une extension consistait en un seul fichier intégrant autant de fonctions connexes que possible, extension regroupant même parfois, raffinement suprême, l'équivalent de plusieurs extensions en une (dans l'esprit de cette "InputSprocket Extension" capable de gérer un nombre incroyable de souris, manettes de jeu et claviers différents) ? Car si vous ne le savez pas encore, l'équivalent d'une extension façon unix, et donc, sous Mac OS X comme sa version bêta le laisse voir, se présente généralement sous la forme de nombreux fichiers, répartis dans différents dossiers et sous-dossiers, fichiers et dossiers portant aussi des noms qui ne vous diront pas grand chose ou rien du tout. Pratique : si l'équivalent d'une extension sous Mac OS X gardait une telle forme, il va de soi que vous seriez incapable de la manipuler, qu'il n'y aurait même aucun "Gestionnaire d'extensions" et qu'il vous faudrait soit réinstaller le système soit faire appel à un spécialiste au moindre problème rencontré. A moins qu'Apple ne trouve le moyen de donner l'impression qu'il n'y a qu'un fichier là où, conformément à la structure d'un système unix, il y en aura en fait des dizaines... La chose ne semble pas, en partie, techniquement très difficile à mettre en place (une même forme de leurre est déjà en place pour les applications : elles semblent ne faire qu'une, se résumé à un seul élément qu'un double clic permet d'activer lorsqu'elles sont en réalité composées d'un grand nombre de fichiers rangés dans différents dossiers et sous-dossiers) aux , mais une tel tour de passe-passe demanderait un énorme travail de synthèse.


Mauvaise conception de son installation mise à part, iTunes est un GRAND logiciel

Apple ne nous avait pas habitué à produire un logiciel aussi révolutionnaire depuis bien longtemps. En dehors d'iMovie, la pomme avait surtout eu tendance, depuis le retour de Steve Jobs, à se concentrer sur l'aspect de ses machines. Par "révolutionnaire" j'entends un logiciel puissant, mettant de par sa conception originale, toute la puissance, jadis réservée à quelques initiés, au service de n'importe qui, sans qu'il soit pour autant nécessaire de consulter le moindre manuel pour en faire usage.

Or, il ne fait aucun doute qu'iTunes est de ces trop rares logiciels.

Contrairement à d'autres destinés au même usage, encoder et utiliser les fichiers devient une opération presque naturelle et souvent beaucoup plus rapide avec iTunes.
Mettre un CD audio dans son lecteur de CD, glisser une des plages affichées sur l'icône "Library" pour lancer l'encodage... rien de plus facile. Gérer les fichiers créés est tout aussi simple. Un encodage réalisé à la vitesse d'environ 3x (soit, par exemple, un morceau d'une durée de 3 minutes encodé en environ 1 minute) ? Très acceptable en attendant de pouvoir atteindre la vitesse fulgurante de 8x évoquée par Steve Jobs, vitesse que la sortie prochaine de mises à jour des différents programmes internes ("firmwares") de nos lecteur de CD ou de DVD devrait nous permettre d'atteindre.

Non seulement la plupart des applications concurrentes ont pratiquement tout à envier à sa flexibilité, simplicité d'utilisation et à sa rapidité mais iTunes n'a rien à envier aux résultats donnés par d'autres logiciels en termes de qualité audio.


Mise au point : le MP3 n'est pas ce qu'on veut bien nous faire croire

Certes, peut-être faut-il dès maintenant en finir avec le mythe du MP3 afin de prévenir tous ceux qui, entendant parler partout du MP3 comme d'un rival déloyal pour l'industrie du disque, auraient pu penser que le MP3 offrait une qualité de son égale à celle d'un CD audio... Car il n'en est rien ! Je sais, on vous a rebattu les oreilles avec l'affaire Napster, on vous a parlé de piratage à l'échelle mondiale, parlé de la mort annoncée de l'industrie du disque, mais cette gravité est moins due à la qualité audio propre au MP3 qu'à la peur de l'inconnu, qu'à la peur commune face à l'essor d'une nouvelle technologie dont personne ne parvient à estimer encore la véritable portée, les applications concrètes.
Combien de personnes, découvrant la première automobile ou le premier train, n'ont pas cédé à cette tendance à la dramatisation ! Il en va selon moi de même face à l'avénement du MP3. Le drame annoncé n'a d'ailleurs pas eu lieu. Bien au contraire, jamais les compagnies de disques n'ont vendu aux états-unis autant d'albums que depuis que les enregistrements au format MP3 y font fureur. Un Napster aura visiblement plus servi à faire connaître, à promouvoir, qu'à pirater comme on a bien voulu nous faire croire et comme certains gouvernements s'appuyant sur cette croyance continuent de le clamer, allant jusqu'à taxer différents supports d'enregistrement numérique. De telles mesures présument chaque possesseur de graveur de CD ou de disque dur coupable de piratage, lorsque la justice, depuis peu, met l'accent sur la présomption d'innocence. De telles mesures semblent même s'opposer au Code de la propriété intellectuelle, chacun ayant le droit de réaliser une copie privée, pour son usage personnel, d'une oeuvre acquise. A moins que le droit de taxer ce qui est un droit ne soit légitime ? De telles mesures, enfin, partent du principe que tout support d'enregistrement numérique sert nécessairement à l'enregistrement de produits relevant du droit d'auteur, ce qui est parfaitement déplacé : à la différence d'une cassette audio ou vidéo, le support numérique peut abriter images et sons mais il peut aussi bien n'être utilisé que pour stocker des données ne relevant ni du domaine de l'image ni de celui du son et ne posant pas la question des droits d'auteurs. L'idée de donner de l'argent à tel artiste détesté à chaque fois que j'achète un CD vierge pour sauvegarder mon système et tous ces fichiers dont je suis le seul auteur, voilà qui me dégoute. Si j'aime vraiment un morceau, j'achète le disque pour l'écouter dans les meilleures conditions, je ne me contente pas d'un MP3 à 128 kbps glané sur le web, tout comme je ne me contenterais pas d'avoir enregistré le morceau à la radio. Un Napster n'a justement jamais servi qu'à véhiculer très majoritairement des morceaux échantillonnés à 128 kbps, soit, restons réaliste, l'équivalent son d'images en basse définition, des gifs ou des jpeg trouvés sur le web dont vous ne tirerez jamais des posters à moins d'aimer les pixels de manière inquiétante.
Quel que soit le logiciel, la transformation d'un CD audio en MP3 n'a jamais pu restituer, à la lecture, une qualité égale ni même assez proche de celle du CD original. La compression est en effet une compression avec pertes (tout comme la compression JPEG, par exemple, pour les images). Elle s'effectue essentiellement par élimination des données situées dans des fréquences inaudibles pour une oreille humaine, fréquences captées par le matériel d'enregistrement. Or, en éliminant l'"inaudible" c'est tout le relief du son qui est en fait éliminé, la conjonction des éléments inaudibles donnant au son sa dynamique.
Après avoir testé différents types d'encodeurs MP3 je peux vous assurer que jamais le son issu d'un fichier MP3, même échantillonné au taux faramineux de 320 kbps, ne semblera vraiment sortir d'enceintes, aussi bonnes soient-elles. Il restera comme collé à leur surface même si le volume est très élevé, même si les basses sont "boostées".
Un mélomane ne se contentera jamais de graver un CD audio à partir de fichiers MP3 et de l'écouter sur sa chaîne. Si vous n'êtez pas convaincu, encodez donc le CD audio de votre choix en MP3 puis gravez un CD audio à partir des fichiers MP3 obtenus et écoutez sur votre chaîne à tour de rôle le CD audio original et celui réalisé à partir des fichiers MP3....
Essayez donc aussi d'animer une rave avec du MP3... A moins de mettre un casque sur le crâne de chaque participant, votre volonté de mettre l'assistance en transe tombera à plat comme le son émis par vos 30000 watts prétendument efficaces. Oui, à la rigueur, parce que le son qu'il restitue ne décolle pas, le MP3 est surtout adapté à une écoute au casque. Sinon, il tirera le meilleur parti des enceintes moyennes d'un ordinateur ou d'un autoradio sur fond sonore de bruit de moteur. N'oublions pas que l'avantage du MP3 est moins dans la qualité du son produit que dans le faible volume occupé par le son après nettoyage des fréquences considérées comme superflues. Faire tenir plus de cent titres sous la forme de fichiers MP3 sur un seul CD-ROM de 650 Mo/74 minutes est monnaie courante (NB. un tel CD ne sera utilisable que sur un ordinateur Mac ou PC équipé d'un logiciel capable d'ouvrir des fichiers MP3. Il sera inutilisable sur une chaîne hi-fi) . Un CD audio de même volume n'en abritera généralement qu'une quinzaine : l'inaudible occupe en données tant de place...


iTunes en quelques images

Lecture d'un CD audio avec iTunes

Ouvrez iTunes; insérez votre CD, iTunes le reconnaît automatiquement; le nom affiché de chaque plage du disque est "Track 01", "Track 02", "Track 03", etc., et vous n'avez pas envie de prendre la peine de devoir entrer au clavier le titre de chaque morceau ? Qu'à cela ne tienne : connectez vous au web et, en quelques instants, vous aurez la surprise de voir le titre le titre de chaque morceau, en lieu et place de ces "Track xx"... Titre le l'album, titre de l'auteur seront aussi automatiquement affichés, comme dans l'image suivante :

iTunes Apple lecture CD


Transformer un morceau en fichier MP3

Glissez une des pistes de la liste sur l'icône "Library" : l'enregistrement au format MP3 sera aussitôt lancé. Le fichier créé viendra rejoindre votre bibliothèque ("Library") de fichiers MP3. Vous auriez aussi bien pu vous contenter de sélectionner la piste audio puis de cliquer sur le bouton "Import" situé dans le coin supérieur droit de la fenêtre, le résultat aurait été le même.
Notez la pastille orange, à gauche du titre du morceau : elle indique que l'enregistrement au format MP3 de cette piste est en cours. Quant à la pastille verte, elle indique que la piste a déjà été enregistrée au format MP3 et ajoutée dans votre bibliothèque.

iTunes Apple création MP3


Gestion de la bibliothèque

Comme le montre l'image suivante, la bibliothèque offre de riches fonctions de classement et de recherche. Par titre, par artiste et par album. Vous cherchez un morceau à écouter dans votre bibliothèque ? Entrez simplement dans la case "Search" (recherche) une partie du titre, du nom de l'artiste ou du nom de l'album que vous souhaiteriez écouter.

iTunes Apple recherche MP3


Création de listes de morceaux à jouer ("playlist")

Vous voulez écouter certains titres de la bibliothèque dans l'ordre de votre choix ? Créez donc une "playlist" (liste de morceaux à jouer) d'un clic sur le bouton situé à l'extrémité inférieure gauche de la fenêtre, donnez à la playlist le nom de votre choix et glissez les morceaux que vous souhaitez entendre sur l'icône de la playlist.
Vous remarquerez que lorsqu'une playlist est sélectionnée, le bouton "Import" se transforme en bouton "Burn CD". Lorsque vous possèderez un graveur compatible, vous pourrez en effet lancer automatiquement la gravure sur CD des éléments affichés dans une playlist à partir de ce seul bouton.

iTunes Apple créer playlist


Une oeuvre d'art insérée dans iTunes, donc sur chaque iMac

Le menu "Visual" vous permettra de régler la dimension d'affichage des merveilles déclenchées par une pression sur ce bouton :
boutons iTunes

Non, vous ne rêvez pas. Apple l'a fait. Mieux qu'une cerise sur un gâteau, n'est ce pas ?

Même si vous utilisez cette oeuvre d'art plein écran (économiseur d'écran rêvé) rien ne vous empêche de continuer à piloter iTunes au clavier : barre ESPACE pour arrêter ou reprendre la lecture; flèches droite ou gauche, pour passer à la piste suivante ou à la précédente... D'autres touches du clavier déclencheront d'autres fonctions qui pourraient vous intéresser. Appuyez donc sur la touche "H", la fonction d'une partie des touches sera décrite à l'écran.


Changement de taille des fenêtres d'iTunes

D'une clic sur la case de "redimensionnement" de la fenêtre d'iTunes (tout en haut à droite), vous pourrez réduire l'espace occupé par iTunes, jusqu'à ne plus afficher que les contrôles de lecture basiques.

iTunes mini 2iTunes mini


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