Installer XFree86 sous Mac OS X

Eléments nécessaires (par ordre d'apparition)

  • CD Mac OS X Developer Tools (fourni avec Mac OS X)
  • télécharger TinkerTool
  • TextEdit (fourni avec Mac OS X)
  • Terminal (fourni avec Mac OS X)
  • Xfree86 4.0.2 (liens de téléchargement sur la page suivante)
  • télécharger dlcompat
  • télécharger glib 1.2.8 (2,4Mo)
  • télécharger gtk+ 1.2.8 (21,4Mo)
  • télécharger Xvnc 3.3.3r2
  • télécharger Fink 0.1.8a
  • télécharger VNCViewer (200 Ko) et VNCThing. Ces deux applications gratuites auront principalement la même fonction : afficher l'environnement XFree86 et les applications tournant dans cet environnement dans une fenêtre aqua. Vous pourriez n'en télécharger qu'une seule mais toutes les deux méritent selon moi d'être essayées. De plus, elles pèsent à elles deux moins de 500 Ko...
NB. Les versions 1.0.8a de Fink et 4.0.2 de XFree86 sont nécessaires. Des versions plus récentes impliqueraient d'autres manipulations que celles préconisées sur cette page. Une fois l'installation réalisée vous pourrez toujours envisager de mettre à jour ces deux logiciels.

Pour en savoir plus...

J'ai conçu une page de liens qui devraient vous permettre de trouver une réponse aux nombreuses questions que vous pourriez vous poser. Questions sur le fonctionnement de la plupart des logiciels et sur les technologies utilisés.

Si une commande refusait de fonctionner

Le Terminal pourrait, dans certaines circonstances, renvoyer un message d'erreur. Ne baissez pas les bras pour autant. Souvent un banal problème d'autorisations pourra être à l'origine d'une installation impossible. Quelques remèdes sont donnés sur le site.

Préparation de l'installation sous Mac OS X

1. Installez les Developer Tools à partir du CD fourni avec Mac OS X

L'installation des Developer Tools donne en partie lieu à la création du dossier "Developer" sur votre disque dur. Son contenu n'est pas nécessaire à la suite des opérations. Nous vous recommandons cependant de lire l'article qui lui est consacré avant de procéder à son élimination.

2. Activer le compte "root" sous Mac OS X

le "root" est le grand patron de l'ordinateur. Il peut accéder à des zones auxquelles l'administrateur standard d'une machine n'a même pas accès (au niveau "root", ou "racine" du répertoire).
Il n'y a jamais qu'un utilisateur de niveau "root" sur une machine. Le compte "root" n'est pas activé lors de l'installation de Mac OS X. Plusieurs solutions pour l'activer existent. La plus simple consiste certainement à :

  1. rédémarrer sur le CD de Mac OS X (CD inséré dans le lecteur et touche "C" maintenue enfoncée au redémarrage de la machine, par exemple);
  2. choisir "utiliser le français" dans la fenêtre "select language" affichée;
  3. sélectionner "Rétablir le mot de passe" dans le menu "Infos";
  4. sélectionner l'icône du disque dur (ou de la partition) sur lequelle Mac OS X est installé;
  5. choisir "System Administrator (root)" dans le menu déroulant;
  6. entrer deux fois le même mot de passe de son choix;
  7. cliquer sur le bouton "enregistrer";
  8. quitter l'application puis l'installateur et redémarrer
Remarque : utiliser NetInfo serait plus rapide. Mais je ne recommanderai pas à des inconnus d'utiliser NetInfo. Trop dangereux entre les mains d'un root qui n'en connaîtrait pas suffisamment les ficelles, et pousse-au-crime avec son interface graphique invitant à toucher à tout. Le Terminal permet aussi d'activer le compte root. Nous détaillerons la méthode une autre fois.

3. Utiliser le compte root

rédémarrer, inscrire "root" dans la case login puis le mot de passe correspondant dans la deuxième case.

Attention : en entrant comme root, ou en activant, comme nous le verrons plus tard, les autorisations de root à l'intérieur du Terminal, vous devenez le dieu de votre machine. Ayant tous les droits vous devenez responsable du pire comme du meilleur. Evitez, autant que possible, d'utiliser ce compte. Soyez conscient que Mac OS X n'est pas, lorsque vous être root, un de ces vieux Mac OS qui vous permettait de faire sans risque à peu près n'importe quoi. Ne touchez pas à tout, pour voir, comme vous l'auriez fait sous une version précédente du système ou les résultats pourraient être catastrophiques.

4. Dévoiler les fichiers invisibles grâce à l'application TinkerTool

  1. lancer TinkerTool, cocher l'option "Afficher des fichiers masqués";
  2. refermer la fenêtre de TinkerTool (l"application quitte d'elle-même en ayant enregistré les modifications);
  3. sélectionner "Fermer la cession" dans le menu pomme:
  4. rentrer à nouveau le login "root" suivi du mot de passe correspondant : les fichiers invisibles sont maintenant visibles.
Remarque : Seul l'utilisateur "root" verra apparaître les fichiers jadis invisibles. Un autre utilisateur pourra très bien effectuer la même opération pour obtenir le même résultat.

5. Utiliser TextEdit pour créer ou modifier un fichier invisible

Précautions à prendre :

  • assurez-vous que l'option ajouter une extension ".txt" aux fichiers au format texte n'est pas cochée dans les préférences de TextEdit. Sinon décochez cette option avant de procéder à l'enregistrement (il n'est pas nécessaire de quitter puis de relancer TextEdit pour que la modification des préférences soit prise en comptes);
  • avant d'enregistrer un fichier, assurez-vous aussi que le sous-menu "Convertir au format texte" n'est pas utilisable dans le menu "Format" de TextEdit, sinon n'oubliez pas de sélectionner "Convertir au format texte" avant de procéder à l'enregistrement.

Manipulation :

Créer un nouveau fichier avec TextEdit en inscrivant simplement les deux lignes suivantes (vous pouvez les copier sur cette page et les coller directement dans TextEdit :

setenv PATH "${PATH}:/usr/X11R6/bin"
setenv MANPATH "${MANPATH}:/usr/X11R6/man:/usr/local/man"

Enregistrer le fichier au format texte directement dans le dossier "root" (pas dans un de ses sous dossiers) en lui donnant pour nom (sans oublier le point) :

.cshrc
Exception : si par miracle un fichier portant ce nom se trouvait déjà installé dans le dossier "root", il suffirait de l'ouvrir (en lâchant son icône sur celle de TextEdit, par exemple), d'ajouter les deux lignes ("setenv" etc...) à l'intérieur du fichier (sous celles éventuellement déjà inscrites dans ce fichier) et d'enregistrer les modifications.

quitter TextEdit

6. Utiliser le Terminal de Mac OS X pour assurer les compilations

NB. Avant d'aller plus loin, nous recommandons vivement à tous ceux qui n'auraient pas idée du fonctionnement du Terminal de bien vouloir prendre connaissance de rudiments le concernant. Ces notions de base répondront à la plupart des questions que vous pourriez vous poser en découvrant la suite de cet article.

Depuis Mac OS X 10.0, les librairies de compilation ne portent plus le même nom que celles de Darwin 1.2. Mieux vaut créer l'équivalent d'un alias pour qu'un programme compatible Darwin 1.2 les cherchant sous tel nom et à tel endroit parvienne à en faire usage malgré ce changement.
Ouvrez donc l'application Terminal (située dans le dossier "Utilities" du dossier "Applications") et tapez simplement la ligne suivante en respectant tous les espaces et sans faire de faute de frappe (vous pouvez aussi faire un copier-coller à partir de cette page) :

ln -s /usr/bin/gcc /usr/bin/cc

Suite de l'installation de XFree86 : Téléchargement des binaires
transp iMac OS X
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préparation

téléchargement des binaires XFree86

installation de XFree86

installation de bibliothèques complémentaires

installation de Xvnc

installation de Fink, de The Gimp et de Windowmaker
Autre installation spécifique
(archives)
appliquer les mises à jour américaines AppleWorks 6.1.2 ou AppleWorks 6.2 sur une version française d'AppleWorks 6.0.4


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