index iMac iMac menu transp.

AOUT 2001

La tempête Microsoft (31 août)

Microsoft, sans attendre la sortie officiel de son Windows XP, dévoile une stratégie guerrière. Le chant du cygne ?

Microsoft a décidé de produire un Internet Explorer 6 pour PC ne supportant surtout pas les fameux plugins jusqu'à présent utilisés par tous les navigateurs web (modules permettant de visualiser certains types d'images ou/et d'entendre certains types d'enregistrements intervenant dans la composition de pages web). Plus précisément, toutes les technologies étrangères à Microsoft et introduites par ces plugins ne seront plus disponibles dans les prochaines versions d'Internet Explorer pour PC sans passer par une technologie 100% Microsoft, Active X. Un tel choix a pour effet d'éloigner un peu plus toutes les technologies non Microsoft du paysage Internet. Impossible, par exemple, avec Explorer 6, de voir la moindre séquence QuickTime sur le web ! A moins que les développeurs de sites ne réalisent un travail fastidieux, à moins qu'ils ne prennent la peine d'invoquer Active X spécialement pour l'occasion. Même chose pour Flash et pour les autres... Après avoir refusé d'inclure Java de manière standard dans sa livraison de Windows XP, après avoir refusé de produire un Internet Explorer 6 directement compatible Java (il faudra prendre la peine de télécharger une machine virtuelle java sur le site de Sun), Microsoft ne se moque plus simplement de Sun, mais du reste monde informatique, dénigrant tout standard dans l'espoir évident de s'imposer en seul standard, le sien. Comment comprendre cette démarche qui lui met chacun à dos ? Pour obtenir un début de réponse, nous pouvons déjà remarquer que toute l'efficacité d'une telle politique dépend d'Internet Explorer et de son succès. Sans un Internet Explorer largement dominateur, Microsoft n'aurait jamais été en mesure de dicter cet abandon des plugins, une telle démarche paraissant entièrement déplacée et sans effet véritable. Or, c'est un fait, Internet Explorer est bien, et de très loin, le navigateur web actuellement le plus utilisé, Netscape n'ayant pas su suivre son évolution. Par ailleurs, nous avons pu remarquer la récente politique agressive d'un AOL traitant avec des fabricants de PC pour préinstaller ses offres internet sur les prochains PC commercialisés, politique s'opposant radicalement aux aspirations et intérêts de Microsoft sur de nombreux points. Résultat : un Microsoft furieux en arrivant à se plaindre de telles méthodes, criant au scandale et parlant de concurrence déloyale... Nous avions alors l'impression de revivre ces instants fabuleux durant lesquels un responsable de TF1 pouvait trouver honteuse une histoire de loft produite par M6... Il faut dire que AOL en cherchant à contrôler l'accès au web, impose par la même occasion son propre navigateur sur le marché. Dans l'hypothèse où sa politique agressive s'avérait payante, les parts de marché d'Internet Explorer diminuerait d'autant et, avec elles, les chances de pouvoir faire valoir des technologies Microsoft connexes, concurrentes de Java, QuickTime, etc... Il faut encore très certainement préciser qu'une sorte de Netscape Communicator est en train de devenir, peu à peu, un redoutable concurrent pour Internet Explorer sur toutes les plates-formes informatiques. Ce logiciel nommé Mozilla est développé en open source, en partie par d'anciens développeurs du fameux Communicator. Lorsque l'on sait que Netscape a été rachetée par AOL et que la toute dernière version de Netscape Communicator repose essentiellement sur le code d'une version de Mozilla, il est tentant d'émettre l'hypothèse suivante : Microsoft aurait pu voir arriver le moment proche où Mozilla ou/et Communicator reprendraient des parts de marché significatives grâce à leurs nombreuses et nouvelles qualités dues à la puissance impressionnante de développement dont fait preuve le projet Mozilla avec son organisation modèle, propre à faciliter la vie et les réactions rapides et précises de développeurs de la communauté open source (il suffit de parcourir le site mozilla.org pour en être convaincu). Ne faut-il donc pas comprendre que Microsoft a décidé de jouer le grand jeu en prévision du succès de Mozilla et des navigateurs qui s'en inspirent, profitant du succès, pour ne pas dire de la position de monopole actuelle d'Internet Explorer avant qu'elle ne devienne un feu de paille ? Mais comment Microsoft peut-elle sérieusement penser que chacun se pliera à son choix agressif ? Comment imaginer que tous les concepteurs de sites web, afin d'assurer une compatibilité immédiate avec les machines tournant sous Windows XP ou utilisant I.E. 6, décideront d'abandonner Java ou QuickTime ? Feront-ils même l'effort d'insérer de ces balises tordues rien que pour s'adresser à Active X si une compatibilité pouvait être assurée par ce biais ? Que se passerait-il si ce n'était pas le cas ? Tous les utilisateurs de Windows XP ou d'I.E. 6 sur PC se retrouveraient face à une majorité de sites illisibles, inutilisables, parce qu'incompatibles avec le diktat que Microsoft semble vouloir exercer. Microsoft croulerait alors sous les plaintes de tous les utilisateurs qui se retourneraient vers d'autres navigateurs, donc vers d'autres technologies, éloignant Microsoft de la domination du web. En admettant que Windows XP, ce que je ne sais pas, soit conçu pour fermer la porte à l'usage classique des plugins qui pourraient être utilisés par d'autres navigateurs, il suffirait qu'un Linux gagne rapidement en convivialité, à l'image d'un Mac OS X, pour pouvoir profiter du problème créé par Microsoft et pour que Microsoft n'ait plus grand chose à vendre... Or la proximité d'un tel moment n'est jamais improbable. Faut-il aussi attendre des sociétés éditrices des traditionnels plugins qu'elles mobilisent des équipes de développement et passent des semaines à concevoir un moyen permettant d'intégrer parfaitement leurs technologies dans un Windows XP ou afin, tout simplement, d'en faire bénéficier un I.E. 6 ? Elles seraient bien stupides de se presser : d'une part Microsoft ne vient pas de leur faire un cadeau; d'autre part, tant que Windows XP et I.E. 6 ne sont encore rien, à quoi bon investir dans de tels développements ? Rien n'indique que Windows XP et I.E. 6 auront un jour du succès. Suivez bien l'évolution de Mozilla et regardez Opera 5, dont la version pour Windows est injustement gratuite (elle est payante sur Mac) et vous verrez que Microsoft a bien du soucis à se faire sur sa propre plate-forme et que tout espoir affiché de contrôler le web à partir d'une de ses principales clefs, le navigateur, pourrait tenir de la réaction désespérée face à une telle concurrence.
En attendant de connaître les véritables effets de ces choix réalisés par Microsoft, je ne peux que les désapprouver, aussi bien en tant que webmaster qu'en tant que simple utilisateur d'Internet. J'ai longtemps vanté les mérites d'Internet Explorer (4 et 5) à des époques et sur une plate-forme où il était toujours de bon ton de mépriser tout produit Microsoft, quelle que soit sa valeur réelle. Je ne commencerai pas aujourd'hui à faire du mauvais esprit mais la coïncidence veut que la dernière version bêta d'I.E. pour Mac OS X soit selon moi un bien moins bon produit que la dernière version bêta de Mozilla pour Mac OS X. J'ai donc, pour cette raison seulement, décidé hier de jeter Internet Explorer 5.1.1 à la poubelle pour ne plus naviguer qu'avec Mozilla. Cet acte, aussi terrible soit-il (imaginez que tous les utilisateurs de Mac OS X, pour commencer, jugent comme moi I.E. trop peu satisfaisant), n'est donc pas une manifestation de mon mécontentement mais, chose bien pire, une démarche logique dont Microsoft ferait bien de s'inquiéter.


Le calme Applelien (31 août)

AppleExpo sans surprise ? Tout est réuni pour que nous puissions le croire.

L'absence de grande annonce à l'occasion du salon de MacWorld New-York fut peut-être responsable de bien des déceptions chez les mordus de la pomme, mais elle offre maintenant un avantage certain : plus personne ne s'attend vraiment à la moindre grande annonce à Paris dans deux semaines. Si Steve Jobs veut faire de l'effet, chacun est donc dans l'état idéal pour en faire pleinement les frais. Même la sortie de Mac OS X 10.1, pourtant annoncée pour septembre, nos semble pouvoir sortir indépendamment du salon parisien. D'ailleurs la très récente sortie de Mac OS 9.2.1 n'est-elle pas là pour nous le faire entendre ? Qui aurait pu imaginer qu'Apple mettrait à disposition une telle mise à jour si tôt et indépendamment de celle de Mac OS X ? Personne. Qui aurait imaginé, encore, que des développeurs pourraient, dès aujourd'hui, sortir des logiciels estampillés "compatibles Mac OS X 10.1" ? Comme si Mac OS X 10.1 avait déjà vu le jour ou comme si sa sortie devait avoir lieu dès demain, avant AppleExpo. Quant à l'iMac révolutionnaire que nous attendions en juillet, il ne semble surtout plus à l'ordre du jour. Une énième collection, à l'ancienne, ayant été lancée il n'y a pas deux mois, qui imaginerait qu'une toute nouvelle fasse déjà son apparition ? Sérieusement, personne. Toutes les conditions sont réunies pour surprendre ou pour qu'Apple nous apprenne à devenir patients et sages, à ce qui pourrait être sa nouvelle image.


Un (i)Mac sous Mac OS X en réseau avec des PC (30 août)

Quelques semaines avant la sortie de Mac OS X 10.1, la société Thursby a décidé d'offrir une version gratuite de son fameux logiciel Dave, version exclusivement compatible Mac OS X 10.0.4.
Grâce à Dave, Intégrer son iMac et n'importe quelle autre machine Apple tournant sous Mac OS X 10.0.4, dans un réseau Windows est d'une simplicité extrême. Partager des fichiers, utiliser une imprimante reliée au réseau devient pratiquement un jeu d'enfant.


rubrique Mac OS X : meilleurs logiciels (30 août)

Mise à jour de notre sélection de logiciels : arrivée de DesktopCalendar, Mozilla, PiDock, Snapz Pro X, PicturePlay, iMacMemoryX, Quake 1.
Mises à jour pour GraphicConverter, LaunchBar, MacJournal, Mesa, RBrowser, Ultralingua, X48 et Youpi Optimizer.



JUILLET 2001

Mise à jour AppleWorks 6.2 en version française (24 juillet)

Dire que j'allais oublier d'annoncer sa sortie en fanfare, comme elle le mérite ! Utilisateurs d'un vieux Mac OS ou de Mac OS X et propriétaires d'un AppleWorks 6.0.4, téléchargez et appliquez absolument cette excellente mise à jour.
Si ce lien ne vous permettait pas d'accéder immédiatement à la page d'informations, insistez ! Depuis qu'Apple a réorganisé son site, je ne compte plus les erreurs incompréhensibles renvoyées par le serveur.
Mais peut-être ne vous êtes vous jamais enregistré auprès d'Apple et le serveur préfère-t-il plutôt vous faire remarquer que vous n'êtes pas un utilisateur habilité à accéder à la page... Dans ce cas, activez les cookies et rendez-vous sur la nouvelle page Apple Software Downloads et cliquez sur le premier lien "Apple ID" rencontré. Si le serveur ne vous renvoie pas une erreur (sinon, réessayez...), vous accèderez à une page sécurisée. Remplissez les champs en suivant les indications trouvées sur cette page (si vous êtes déjà enregistré comme développeur ADC, entrez le login -adresse email- et mot de passe ADC, vous devriez pouvoir vous connecter ainsi) et vous pourrez enfin consulter la liste des mises à jour Apple et la base de donnée concernant le hardware et les logiciels Apple. Oui, tout est maintenant d'un compliqué...

Logiciels pour Mac OS X : les débutants donnent l'exemple aux professionnels (21 juillet)

Grâce aux DeveloperTools d'Apple la programmation devient un jeu donnant lieu à la création d'applications Cocoa de qualité professionnelle

Les améliorations apportées à la nouvelle version de PPP Monitor finiront par convaincre tous ceux qui hésitaient encore a se débarrasser de l'application Internet Connect d'Apple.
Que ce logiciel gratuit développé par un indépendant soit meilleur que le logiciel de connexion à internet conçu par Apple, et cela pratiquement depuis la sortie de la version finale de Mac OS X, est, à bien y réfléchir, une chose totalement inattendue. Concevoir un logiciel aussi riche sur un système à peine sorti de l'oeuf, sans même avoir participé à l'élaboration de ce système, semble relever de l'impossible à tous ceux qui, comme moi, auront trop pris l'habitude d'assister à l'évolution plutôt lente de logiciels développés pour d'anciennes versions de Mac OS. Mais il faut se ranger à l'évidence : ce qui était impensable sous une autre version de Mac OS ne l'est pas sous Mac OS X.
Même les débutants, grâce aux outils de développement (Developer Tools, ensemble de logiciels de programmation) fournis avec Mac OS X, parviennent déjà à créer des programmes souvent plus intéressants, mieux finis, et très stables dès la première version, que d'autres, comparables, mais conçus par des professionnels pour d'anciennes versions de Mac OS.
Ainsi, un QuickerPicker, nouvel arrivé, vaut amplement le détour : je crois être vraiment exigeant mais ce lanceur d'applications m'est devenu indispensable en deux minutes bien que son auteur ne soit surtout pas un programmeur de métier : QuickerPicker est à la fois le premier logiciel qu'il ose livrer au public et sa toute première application réalisée en Cocoa (application uniquement compatible Mac OS X). Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Le principe de ce lanceur n'est pas nouveau mais l'intelligence avec lequel il fut décliné, associé à la puissance et à la simplicité d'utilisation des outils de développement, fait toute l'intérêt du résultat, sans même parler de sa gratuité.
Si les outils de développement d'Apple ne donnent pas vraiment lieu au légo façon OpenDoc dont je pouvais rêver, il semble incontestable que leur relative simplicité d'utilisation ouvre des horizons à des personnes qui ont plus d'idées à faire valoir que de véritables connaissances en matière de programmation. Ainsi, une nouvelle classe de développeurs fait son apparition grâce à Apple, peut-être comparable à celle qui, vers le début de années 80, faisait joujou avec des calculatrices programmables : sans jamais penser pour autant faire sérieusement de l'informatique. Que les joueurs d'aujourd'hui en soient à produire d'excellents logiciels sur un système flambant neuf et à la pointe de la technologie, ne change rien. Ils n'ont pas plus le sentiment de faire à proprement parler de l'informatique que leurs prédécesseurs. A vouloir féliciter les plus doués d'entre eux, j'ai d'ailleurs pu noter une même réaction en réponse : une sincère incompréhension, chaque amateur, chaque débutant, estimant n'avoir aucun mérite et n'avoir fait qu'appliquer, pour ainsi dire, la règle d'un passionnant jeu de construction conçu et fourni par Apple.
Pour comprendre ce point de vue, peut-être faut-il savoir que tout logiciel Cocoa repose sur un mode de programmation dit orienté objet. Pour schématiser, concevoir la majeure partie d'une application Cocoa peut alors se réduire à assembler des objets informatiques, morceaux de code (écrit en Java ou en Objective-C) chargés de gérer une ou plusieurs fonctions de manière autonome. Pour créer une application Cocoa, il suffit en quelque sorte d'assembler des objets, l'application héritant des fonctions propres à chaque objet. De nombreux objets informatiques primordiaux étant offerts par Apple et d'autres pouvant être récupérés dans le code source fourni par certains développeurs, certains auront tout lieu de penser ne pratiquer qu'un jeu très éloigné de l'idée qu'ils se font de la programmation pure : entrer du code informatique n'étant pas une véritable nécessité, la principale occupation pouvant consister à savoir choisir et combiner avec intelligence des objets préfabriqués.

Ceux qui prédiront que les limites des amateurs se feront rapidement connaître ne pourront me convaincre qu'à moitié. Je constate en effet que tous les débutants, qui en étaient encore il y a trois mois au stade rudimentaire du développement de calculatrices, de jeux de démineur ou de tic-tac-toe, nous proposent maintenant des logiciels que nous aurions souvent été heureux de pouvoir trouver ou d'acquérir sous un vieux Mac OS.
Les productions des petits éditeurs et développeurs professionnels indépendants qui ont aussi choisi l'option Cocoa suivent aussi la même évolution fulgurante. A croire qu'ils pourront bientôt produire à eux seuls des logiciels traditionnellement conçus par d'importantes équipes de développement. Il faut dire que plus le temps passe et plus le nombre d'objets créés par les développeurs est important. Sur le papier, plus le nombre d'objets mis à disposition est grand et plus le développement d'application sophistiquées peut devenir simple et rapide.
De plus, n'oublions pas que tous ceux qui considèrent actuellement la programmation comme un jeu, pourraient finir par contribuer à enrichir la bibliothèque d'objets disponibles. Les techniques d'assemblage d'objets parfaitement maîtrisées, rien n'interdit de penser qu'ils pourraient ensuite éprouver le besoin de passer à la création d'objet, tout comme un mordu de Quake ou de tout autre jeu comportant un éditeur de niveau, lassé par les niveaux standards, en arriveraient à créer lui-même ses propres niveaux et scénarios. Tout se prête à cette évolution puisque Java est un langage plutôt simple à apprendre et qu'Objective-C n'est pas bien compliqué.
Ajoutons que la structure d'une application Cocoa permet d'envisager son portage, presque direct, sur d'autres plates-formes informatiques et tout particulièrement sur celles qui pouvaient supporter OpenStep (Windows NT et Sparc, par exemple) et nous comprendrons déjà mieux l'avantage de programmer en Cocoa. Faut-il encore préciser que seul Cocoa permet d'accéder à l'intégralité des richesses de Mac OS X, actuelles et, probablement, à venir ?

Pendant que le développement de logiciels Cocoa progresse joyeusement, certains carbonisent, faute de mieux

Loin d'une effervescence si prometteuse et de tels avantages, ceux pour qui la programmation orientée objet n'est visiblement pas digeste ne manquent pas. Vieux développeurs d'applications pour Mac ils ont été formés à la dure : concevoir un logiciel pour un vieux Mac OS n'ayant jamais rien eu d'une sinécure, bien au contraire. Comment ne pas vouloir entrer dans la danse Cocoa et préférer prendre la peine de porter un vieux logiciel en misant sur Carbon, passerelle artificielle, tendue par Apple entre des applications conçues pour de vieux OS et Mac OS X ? Il faut croire que certains ont prévu de passer leur vie à n'écrire que des logiciels comme s'ils devaient être avant tout compatibles avec les vieux OS d'Apple, comme si le temps s'était arrêté là, et qu'ils comptent pour le reste s'en remettre à Carbon, et donc à Apple, pour permettre à ces logiciels d'un autre temps de tourner sous Mac OS X, XI, XII..
Il faut reconnaître que la position d'Apple reste plutôt floue, entretenant, d'une part, et visiblement sans broncher, le développement d'applications à l'ancienne en faisant constamment évoluer Carbon pour leur permettre de bénéficier, de manière native, d'un nombre croissant de fonctions propres à Mac OS X. D'autre part, Apple semble tenter de convaincre chacun de passer à Cocoa, comme le prouvent l'association des Developer Tools à Mac OS X et l'immense investissement réalisé sur le site ADC (Apple Developer Connection)
Comment imaginer qu'Apple puisse juger utile de poursuivre ad vitam eternam le développement de Carbon afin de permettre à toutes les applications compatibles Mac OS 9.x et un peu moins ou de construction assez similaire (il existe deux sortes de carbonisation, celle produisant des logiciels à la fois compatibles Mac OS 9 et Mac OS X, et la carbonisation de type "Mach-O" produisant des versions uniquement compatibles Mac OS X), de tourner sous toutes les futures versions de Mac OS ?
Carbon pouvait être pris comme une solution transitoire, chargée de permettre à un grand nombre d'applications de tourner presque immédiatement sur le tout nouveau système qui, s'il n'avait supporté aucune application, n'aurait eu l'air de rien. Mais la pression des plus importants développeurs à l'ancienne semble continuer de peser sur Apple : nous devons déjà à des Adobe et à des Macromedia la création de Carbon, la plupart des grandes compagnies du monde Mac ayant à l'unisson bien fait comprendre à Apple, avant la sortie de Mac OS X, qu'ils ne feraient pas l'effort de réécrire intégralement leurs applications pour un éventuel nouveau système. Si Apple voulait bénéficier de leurs logiciels, Apple devait fournir une solution de portage simple en direction du nouvel OS. D'où l'invention, par Apple, de la solution Carbon.
Les vieux de la vieille qui font la fine bouche lorsqu'ils ne se plaignent pas franchement au sujet des quelques imperfections et limitations propres à la solution Carbon ne manquent pas. Plus Apple leur en donne et plus ils semblent attendre toujours plus de Carbon et d'Apple. L'idée qu'il leur faudrait réécrire un jour leurs logiciels en Cocoa s'éloigne et nous assistons à l'émergence de théories visant à soutenir que les applications Carbon sont aussi "natives" que les applications Cocoa... même si une application carbonisée n'est actuellement pas capable d'accéder à de nombreuses fonctions du nouveau système, à la différence de n'importe quelle application Cocoa, et même si des raisons techniques font qu'une application simplement carbonisée risque de ne pouvoir jamais bénéficier d'avantages essentiels propres à Mac OS X.
Qu'une application simplement carbonisée puisse accéder à la qualité d'affichage d'une application Cocoa ne semble par exemple pas pour demain. Toutes les applications s'appuyant depuis l'origine sur QuickDraw (à ne pas confondre avec QuickDraw 3D), ne sauraient faire preuve de la qualité d'affichage offerte par Mac OS X après avoir été simplement transposées via Carbon : QuickDraw, moteur d'affichage des vieux Mac OS, et Quartz, moteur d'affichage de Mac OS X, n'ayant techniquement aucun rapport.
Il suffit d'ouvrir un même fichier à la fois dans un logiciel Cocoa et dans un logiciel carbonisé pour que la différence saute aux yeux : le dessin de la moindre lettre et de la moindre image est réalisé avec plus de finesse dans le logiciel Cocoa conçu pour parler à Quartz directement.
Que des éditeurs de logiciels dont les fonctions et la renommée font aussi la valeur d'une plate-forme informatique puissent menacer, du haut de l'importance de leurs produits, de ne faire aucun effort de portage tant que Carbon ne permettra pas de faire aussi bien que Cocoa, ne peut, heureusement pour Apple, n'avoir de poids qu'à certaines conditions difficiles à réunir.
Le "tu fais ton Mac OS X, très bien, mais tu assumes" ne fonctionnerait encore qu'en l'absence de concurrence, où à condition que chaque concurrent n'adopte exactement la même position. Or des compagnies emblématiques ont déjà décidé d'accepter Carbon tel qu'il est actuellement. Même un Macromedia n'a pas voulu attendre de trouver une solution permettant à son fameux logiciel graphique, Freehand, de bénéficier du moteur d'affichage Quartz. Macromedia a probablement préféré occuper le terrain vierge offert par Mac OS X aussitôt, profitant de l'immobilisme d'Adobe, éditeur d'Illustrator, principal concurrent de Freehand, qui semblait pour sa part attendre qu'Apple offre Quartz sur un plateau via Carbon avant d'accepter de se lancer dans le moindre portage en direction de Mac OS X. Deneba, avec son logiciel Canvas, autre concurrent d'Illustrator, aurait aussi bien avancé avec les moyens du bord (Carbon).
A la concurrence classique qui, visiblement, joue à plein, il faudra certainement ajouter très bientôt l'émergence et la croissance de nouvelles (sur la plate-forme Mac) compagnies concevant des logiciels Cocoa capables de voler la vedette à ceux des grands noms.
Toutes celles qui avaient l'habitude de travailler sur la plate-forme NeXT et sur OpenStep voient, avec le succès croissant rencontré par Mac OS X, des perspectives de développement monumentales s'ouvrir à elles. Leurs développeurs parlent le Cocoa naturellement et connaissent pratiquement toutes les ficelles du nouvel unix d'Apple, héritier direct de NeXT. De par leur expérience, elles sont à la fois les mieux placées pour former de nouveaux spécialistes de la programmation Cocoa et pour créer des logiciels Cocoa d'un haut degré de sophistication. Stone Design et The Omni Group, par exemple, ne donnent à mon avis qu'un tout petit avant-goût du niveau de concurrence à attendre côté Cocoa.
Dans l'immédiat, tous les grands éditeurs de logiciels de l'ancien monde paraissent ne miser que sur Carbon et n'avoir que trop peu conscience de l'ampleur du mouvement Cocoa amorcé. Les rares qui se risquent à faire un petit pas du côté Cocoa des choses, font rarement preuve de lucidité, montrant combien il sous-estiment ce mode de programmation qui leur est si peu familier, affichant plusieurs métros de retard, même sur de simples amateurs.
C'est ainsi que BareBones, pourtant considéré comme un éditeur très sérieux du monde Mac à l'image de son logiciel BBEdit, ne fait pas vraiment preuve de réalisme en décidant de mettre en vente un certain SuperGetInfo écrit en Cocoa alors même qu'un xFiles, développé en Cocoa par un ancien chauffeur de taxi, le surclasse très largement, et pour le même prix. Ajoutons encore qu'avant la sortie de la première version de ce SuperGetInfo, il existait déjà (et il existe encore) un shareware deux fois moins cher, nommé GetInfo (belle coïncidence...) et comportant une interface et des fonctions très similaires à celles du logiciel de BareBones...
Un psychanalyste pour éditeur de logiciel penserait certainement qu'il s'agit là d'un acte parfaitement manqué illustrant la tentation profonde d'oublier Carbon, d'aller vers Cocoa, mais aussi la barrière monumentale interdisant cette transgression : une trop grande habitude du développement à destination des vieux OS probablement, associée au vertige naissant à l'idée de devoir réécrire entièrement en Cocoa un logiciel phare tel que BBEdit dont le développement, sur les vieux Mac OS, demanda tant d'années, tant d'investissement.
Plus objectivement, il faudra bien que BareBones et que les autres réalisent que l'époque où une compagnie de professionnels pouvait travailler sur une bonne petite idée, sans se préoccuper du travail des autres, et être à peu près certaine de séduire avec le résultat de ses efforts, est bien révolue. Nous sommes loin de ce temps où concevoir le moindre logiciel demandait un travail de longue haleine et était une affaire d'excellent spécialiste et parfois même d'équipes de spécialistes, d'autant plus que les vieux Mac OS avaient atteint un haut degré de complexité. Lorsqu'une compagnie était sur un projet, il y avait statistiquement peu de risques pour qu'une autre soit sur un projet similaire, les équipes compétentes dans tel ou tel domaine, ne se comptant pas par légions.
Avec Cocoa cette ère de monopole des spécialistes s'achève pour beaucoup. Seule la conception de logiciels très sophistiqués pourra nécessiter une maîtrise approfondie du nouveau système et de certains langages de programmation, connaissances qui feront parfois défaut aux spécialistes du développement dans le pure style des vieux Mac OS.


Rubrique Mac OS X : mise à jour de la liste des meilleures applications (21 juillet)

Nouvelles versions :
PPP Monitor 2.1b1; PhotoStickies 2.5; Brickhouse 1.1b5; Pepper 3.6.6b; Meshwork 1.8.1; TinkerTool 1.4.

Nouveaux logiciels sélectionnés :
QuickerPicker 1.0; MacJournal 1.0; RBrowser 2.88.8.


Macworld New-York 2001, en bref (20 juillet)

Comme s'il avait oublié d'annuler le rendez-vous annuel de New-York, disent des mauvaises langues, Steve Jobs profita surtout du salon pour annoncer en exclusivité une partie du menu qu'Apple serait en mesure de servir en septembre, lors d'Apple Expo à Paris.
il promit donc de formidables choses, dont un Mac OS X 10.1 ultra-rapide et amélioré (j'en reparlerai dans quelques jours..), dont il fit la démonstration, et un Mac OS 9.2 réservé aux acquéreurs d'un des nouveaux G4 et aux utilisateurs de la prochaine version de Mac OS X. Il fit par ailleurs apparaître, contre toute attente, de nouveaux iMacs présentant la particularité de ressembler à d'anciens iMacs, versions plus puissantes et aux coloris sobres. Le nouvel iMac à écran plat n'a donc pas d'écran plat tout comme les moniteurs plats d'Apple n'ont pas encore de tube cathodique.
J'avais, à l'ouverture du site, produit une série d'images représentant ce que pourraient être les futurs modèles d'iMacs. J'avais peut-être alors, une décennie d'avance.
Notons, pour finir, le principal potin issue de ce grand salon : Steve Jobs aurait eu le coup de foudre pour iDVD 2, avec qui il n'hésita pas à se montrer très longtemps en public, avec un plaisir évident. Mac OS X aurait presque de quoi être jaloux. Dommage que la majorité des utilisateurs de machines Apple n'aient pas la chance d'être équipés d'un graveur de DVD et qu'ils ne puissent partager le bonheur de M. Jobs.


Ce à quoi le prochain iMac ne devrait pas ressembler (7 juillet)

nouvel iMac été 2001Je l'évoquais le mois dernier : les spéculations sur la forme et les caractéristiques du prochain modèle d'iMac vont bon train. Ayant hier du temps à perdre, j'ai décidé d'utiliser The Gimp et le bon vieux ColorIt pour jouer avec les pixels et concevoir rapidement à mon tour une représentation aussi peu probable que les autres de la mystérieuse machine. Sauf miracle le tout nouvel iMac qui devrait être présenté dans quelques jours à New-York ne devrait surtout pas ressembler à ça.


Mise à jour AppleWorks 6.2 US sur AppleWorks 6.0.4 FR (4 juillet)

Mise à jour (22 juillet 2001) : ces manipulations ne sont plus nécessaires depuis la sortie d'une version française de la mise à jour AppleWorks 6.2. L'article a, pour cette raison, été placé dans les archives Mac OS X

Comme promis, j'ai réinstallé mon AppleWorks 6.0.4 français et tenté d'appliquer directement la mise à jour 6.2 américaine selon la méthode initialement utilisée pour appliquer la mise à jour américaine 6.1.2. Résultat : ça marche ! N'importe quel utilisateur d'un AppleWorks 6.0.4 français (ou de localisation différente), pourra donc dès aujourd'hui transformer son AppleWorks en version 6.2 américaine directement, sans passer par la mise à jour 6.1.2 américaine. Si vous voulez dès maintenant utiliser la merveilleuse 6.2 et si la langue anglaise de vous rebute pas, suivez donc mes conseils. Dix minutes pour réaliser l'installation, montre en main.


Rubrique Mac OS X : mise à jour de la liste des meilleures applications (4 juillet)

Nouvelles versions et nouvelles fonctions pour Pepper (éditeur de texte) et Goldberg (éditeur d'images). Entrée de Mariner 5.0, excellent portage de ce petit tableur qui, depuis de nombreuses années, pouvait rendre tant de services aux non possesseurs d'Excel. Meshworks, fameux logiciel de conception en 3D se refait une jeunesse sous Mac OS X. Anthology for OS X 1.0b2 regroupe 4 jeux classiques très réussis, dont un black jack et un solitaire. PhotoStickies fait aussi son entrée. Cette application permet de placer toutes les images de votre choix comme bon vous semble et juste au-dessus du fond de votre écran. N'allant pas créer une catégorie "Déco" pour ce seul logiciel, nous l'avons insérée dans la catégorie Interface. Enfin, nous accordons pour l'instant le bénéfice du doute à un incroyable nouveau type de lanceur : LaunchBar.


Mise à jour AppleWorks 6.2 US : un petit bijou pour Mac OS X (2 juillet)

Je n'en reviens pas... Tous les bugs de la précédente version d'AppleWorks pour Mac OS X ont disparu suite à l'application de cette nouvelle mise à jour. Serait-ce là l'AppleWorks de nos rêves ? J'en ai comme l'impression. Cette mise à jour est sortie depuis deux heures et j'ai passé deux heures à lui chercher une faille. Sans succès. L'interface, si périlleuse à manipuler et les options si pénibles à activer dans la version précédente, poussant même parfois l'application à quitter, répondent maintenant au doigt et à l'oeil. Quant aux fonctions d'exportation et d'importation de documents Word pour Mac comme pour PC, rien à dire. Même les tableaux Excel incorporés dans des fichiers Word sont dorénavant correctement importés et affichés dans AppleWorks. Seul inconvénient habituel : cette mise à jour américaine ne peut être appliquée que sur une version américaine d'AppleWorks 6.0.4 minimum, aucune mise à jour destinée à une version française n'étant encore disponible.
Heureusement, tous ceux qui auront appliqué ma méthode pour installer la mise à jour AppleWorks 6.1.2 américaine sur une version française d'AppleWorks 6.0.4 pourront passer en AppleWorks 6.2 sans attendre (la méthode préconisée installant une version américaine à la place de la version française d'origine) et constater ainsi, tout comme moi, l'incroyable différence évoquée sous Mac OS X (la mise à jour 6.1.2 américaine étant la seule mise à jour au monde numérotée 6.1.2 à abriter une version compatible Mac OS X, je le rappelle).
Rien n'interdit de penser qu'il serait possible d'appliquer directement cette dernière mise à jour américaine sur une version française d'AppleWorks 6.0.4, sans passer par la mise à jour précédente et en utilisant une méthode similaire. J'effectuerai des essais dès demain.


Éditorial : Mac OS X contre vieux Mac OS (1er juillet)

Après plus de trois mois d'utilisation, je n'échangerais jamais mon Mac OS X contre n'importe quel vieil OS d'Apple. J'en finis même par me demander pourquoi j'ai pu tant aimer les précédents systèmes, portant sur eux un regard nouveau.



archives de la rubrique "nouveau"

juin 2001

  • AppleWorks : une TIL de plus en plus baroque ? Quant une solution évidente n'est pas trouvée par Apple, elle en propose une des plus complexes...
  • OpenOffice : merci Sun ! Sun réalise la moitié du portage des bibliothèques OpenOffice, version open source de sa suite bureautique StarOffice et certains seraient mécontents ?
  • Prochains iMacs entre délires et réalités. Le prochain iMac est l'objet de tous les fantasmes...
  • Bricolage Mac OS X : faire tourner le serveur X Window XFree86, the Gimp et Windowmaker sous Mac OS X
  • Rubrique Mac OS X : mises à jour de la liste des meilleures applications
  • Mise à jour du moteur de recherche du site.
  • Forums i&Mac : création du forum X sur Mac OS X. X Window et Mac OS X : les discussions sont ouvertes.
  • Rubrique Bonnes Adresses : actualisation. La présentation de certains sites a été actualisée. Principalement celle des sites VersionTracker et FRTracker.

mai 2001

  • Rubrique Mac OS X : appliquer la mise à jour américaine AppleWorks 6.1.2 sur une version française d'AppleWorks 6.0.4 pour bénéficier de la preview d'AppleWorks pour Mac OS X
  • Rubrique Téléchargements : mention spéciale à la page d'informations concernant la mise à jour française AppleWorks 6.1.2
  • Rubrique Mac OS X : Généralités sur les téléchargements. Formats de compression et d'applications
  • Rubrique Mac OS X : sélection commentée des meilleures applications pour Mac OS X
  • Rubrique Mac OS X : découverte du Terminal
  • Rubrique Mac OS X : compresser à l'aide du Terminal

avril 2001

  • REPOS ! ou presque...
  • Mise à jour Mac OS X 10.0.1., premiers effets
  • Rubrique Mac OS X : Le point sur Mac OS X 10.0 après plus d'une semaine d'utilisation.

du 18 au 31 mars 2001

  • Rubrique Mac OS X : J'ai réinstallé Mac OS X
  • Les manuels de Mac OS X 10.0 en français : quand Apple s'emmêle les liens...
  • La rubrique Mac OS X n'ouvrira ses portes que le 28 mars : à nouveau, le site i & Mac ne tient pas ses promesses
  • Panique dans les Macs qui perdent la RAM, suite à l'application des dernières mises à jour de firmwares distribuées par Apple. Et "kernel panic" sous Mac OS X.
  • AppleWorks : cherchez les traducteurs. La version 6.1 pour Mac OS X abritera des traducteurs Word et Excel 2001. Mais abritera-t-elle aussi des traducteurs de versions antérieures et de versions PC de Word et d'Excel ? Rien ne l'assure assez. D'autres traducteurs nous permettront-ils aussi d'obtenir une version française plus rapidement que celle d'iTunes ?
  • Mac OS X 10.0 : devant les trop maigres conseils d'installation donnés par Apple, comment préparer au mieux son mac pour accueillir la toute première version de Mac OS X dans les meilleures conditions.
  • Des mises à jours de firmwares arrivent. L'éventuel retard de leurs versions françaises ne sera certainement pas lié, pour une fois, à une affaire de traduction...
  • Mac OS X 10.0 : un OS, rien qu'un OS ? La dernière conférence de presse donnée par Steve Jobs laisse penser qu'Apple n'aurait rien associé d'étonnant à Mac OS X.
  • Mac OS X 10.0 : des fonctions déjà connues présentées par Apple grâce à des films de poids. 10 petits films ne nous apprenant pas grand chose mais pesant globalement 40 Mo ont été mis à notre disposition sur le site d'Apple. Apple ne traite pas la présentation de Mac OS X à la légère.
  • Logiciel : iTunes 1.1 enfin en version française. Parfait. Dommage qu'un mauvais désinstallateur d'iTunes 1.0 US ne lui ait été associé...
    Installer iTunes 1.1 en VF avec Disc Burner 1.0.1 US : explications
  • Mac HoaX X 1.0 ?... De fausses versions finales de Mac OS X distribuées par Apple ?
  • Steve Jobs se tuait à le dire : un mac est un PC... Avec Mac OS X, Apple rejoint une grande famille majoritairement composée, pour ce qui est des ordinateurs personnels, de "PC" tournant sous Linux. Avec X11, VNC, Xvnc : des PC sur nos Macs

du 1er au 17 mars 2001

  • Mac OS X 1.0 : tout pour un succès
  • Privé d'iTunes : si l'on en croit Apple, il faudra finalement attendre encore un mois de plus que prévu pour voir apparaître la première version française d'iTunes... La dernière version de Disc Burner se fera-t-elle attendre aussi longtemps ? Trop longtemps comparé au traitement réservé aux utilisateurs américains.
  • Logiciel : Disc Burner 1.0.1 (US)
  • Rubrique Bricolage : faire fonctionner Disc Burner 1.0.1 US et iTunes 1.0 US avec un graveur externe compatible et sous une version française de Mac OS 9.1
  • Pétition : sauvez Clarus !

février 2001

  • Apple annonce encore de nouveaux imacs (22 février)
  • Logiciel : iTunes 1.1 (US)
  • Logiciel : Directory Optimization Grapher
  • Logiciel : Color It 4.0.1
  • Nouvel article : Utiliser l'application "Explorateur Réseau" d'Apple pour effectuer des téléchargements sur internet
  • Rubrique No more bugs : la fragmentation
  • Test : iTunes 1.0 (US)

Autres archives : éditoriaux, divers


Copyright © 2001 Bruno Lapeyre