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du 1er au 17 mars 2001

  1. Mac OS X 1.0 : tout pour un succès (17 mars)
  2. Privé d'iTunes (8 mars)
  3. Disc Burner 1.0.1 US (8 mars)
  4. Faire fonctionner Disc Burner 1.0.1 US et iTunes 1.0 US avec un graveur externe compatible et sous une version française de Mac OS 9.1 (8 mars)
  5. Pétition : sauvez Clarus (7 mars)

Mac OS X 1.0 : tout pour un succès (17 mars)

Les délirants du lecteur

La mystérieuse version finale de Mac OS X est en cours de gravure. A quelques jours de sa distribution et donc de sa découverte, craquant certainement sous le poids de quelque terrible tension liée à cette éprouvante attente, certains prétendus aficionados du mac tiennent en public des discours péssimistes et incohérents. A les entendre cette première version ne serait pas assez finalisée pour plaire, ce Mac OS X 1.0 n'intéresserait donc pas les professionnels qui attendraient la version suivante... Quant aux amateurs, seuls les curieux apprécieraient... Oui, l'idée qu'il ne serait pas raisonnable de penser que cette première version de Mac OS X puisse avoir du succès, a fait son apparition contre toute évidence, sans même que le moindre élément concrêt ne vienne appuyer cette thèse, la réalité connue indiquant à mon avis tout le contraire.

Je pense surtout à cet article en anglais, The reality of Mac OS X - a Common Sense Perspective paru sur Xappeal. Critiquant ceux qui se plaindraient de l'absence de logiciel de lecture de DVD compatible Mac OS X 1.0, l'auteur en arrive, de fil en aiguille, à expliquer en somme que la version finale 1.0 ne serait que trop incomplète ou inachevée pour être utilisable. Entre ceux qui peuvent déplorer légitimement l'absence d'un logiciel et celui qui laisse entendre que l'essentiel manquerait naturellement - parce qu'Apple aurait été obligée de communiquer un date de sortie pour des raisons commerciales (sic) - ne me demandez pas ce qui fait le plus de mal à Mac OS X 1.0 et à Apple...
Quant à la méthode, critiquer ceux qui critiqueraient l'absence d'un seul logiciel pour en arriver à affirmer que de trop nombreuses choses seraient absentes, dénote, pour commencer, un esprit particulièrement tordu et douteux et un manque de bon sens manifeste. D'autant plus que la seule absence certaine est bien celle du logiciel de lecture de DVD, le reste étant avancé gratuitement, sans la moindre précision ni la moindre preuve.
Considérant que l'auteur se prend en même temps pour un ardent défenseur d'Apple, qu'il est persuadé d'apporter à Apple une victoire sur l'ennemi à l'issu de son exposé, considérant que l'ennemi désigné est, dans les faits, quasiment inexistant, que les réactions observées suite à l'annonce de l'absence logiciel de lecture de DVD compatible ne représentent pas un danger pour Apple qui serait de nature à justifier l'emportement dont l'auteur a pu faire preuve, considérant pour finir que l'auteur est même convaincu de donner une leçon de bon sens ("common sense") et n'étant pas en mesure de déclarer l'auteur responsable ou irresponsable de ses propos, ne pouvant préjuger de sa volonté de nuir ou non, lui accordant donc le bénéfice du doute, je recommande de le placer en cure de sommeil au moins jusqu'au 24 mars et jusqu'au 26 si Mac OS X 1.0 ne lui était livré que lundi.

Le bon sens voudrait, selon moi, que la realité de Mac OS X soit toute autre. Mais je trouverais raisonnable de m'infliger la même cure de sommeil si l'on pouvait maintenant me convaincre que cette opinion est impertinente et déplacée...
Dans les faits, que je me contenterai maintenant d'évoquer, avant même que nous ne sachions de quoi cette version finale sera précisément faite, de nombreux arguments plaident très largement en sa faveur, la rendant digne de rencontrer, dès le départ, un grand succès aussi bien chez les professionnels que dans le grand public.

Les ingrédients du succès sont déjà présents

La logique voudrait que Mac OS X 1.0 comporte l'ensemble des avantages rencontrés dans la bêta publique associés à ceux divulgués par Steve Jobs lors de la dernière démonstration publique du futur OS. Ainsi, je n'hésite pas à affirmer que Mac OS X 1.0, c'est déjà :

  • un système extrêmement simple à installer. Malgré sa nouvelle architecture le programme d'installation n'a rien à envier, en termes de simplicité, aux programmes d'installation des précédents OS. Assistants y compris.

  • un système très protégé : toute la partie système, indispensable au bon fonctionnement global de nos ordinateurs, restera plutôt insensible à tous les éléments que vous pourriez installer, aussi mal programmés soient-ils. Mac OS X met donc fin à cette époque où, pour un oui ou pour un non, le système pouvait être empoisonné par l'installation d'une extension ou d'un tableau de bord douteux, par exemple, ou susceptible d'entrer en conflit avec d'autres éléments du système.

  • un coeur d'une solidité sans pareil, la bêta publique nous l'a aussi prouvé. Un système qui ne plante pas n'a pas de prix. Chaque personne désirant pouvoir utiliser un ordinateur sans avoir à se poser de problèmes informatiques y trouvera son compte.

  • une interface extrêmement conviviale : esthétique et très simple à utiliser, puisqu'Apple a décidé de replacer la plupart des fonctions chères aux utilisateurs des bon vieux OS et qui manquaient à la bêta publique. Apple a vraiment tout fait pour respecter au mieux nos habitudes de travail, tout en offrant de nouvelles possibilités et des améliorations considérables.

  • un système multitâche-préemptif qui permet à chacun de faire tourner plusieurs applications en même temps sans constater de véritables ralentissements. Voilà qui n'est pas un luxe lorsque l'on pense à tout les insupportables freinages occasionnés, dans les mêmes circonstances, sous les précédentes versions de Mac OS ! Télécharger par exemple un volumineux fichier, écrire un texte et écouter de la musique simultanément ne sera plus à l'origine de ralentissements importants dans une application ou dans une autre. Un autre exemple ? Que diriez-vous, tout simplement, d'une imprimante qui ne s'arrêterait plus momentanément d'imprimer simplement parce que vous auriez décidé de lancer et d'utiliser un logiciel un peu gourmand ? C'est ce que le nouveau système d'Apple nous promet. Sous Mac OS X, la puissance du microprocesseur est en effet minutieusement répartie de manière à répondre aux besoins précis en puissance de chaque application à chaque instant précis et la mémoire est, de la même manière, automatiquement répartie selon ses besoins précis en mémoire. Donc, à noter encore : il n'est plus nécessaire d'attribuer la mémoire allouée à une application. Le nouveau système nous déchargeant de cette tâche ingrate.

  • l'environnement Classic et Carbon qui permettent d'utiliser, sous Mac OS X, n'importe quelle "ancienne" application fonctionnant normalement sous Mac OS 9.
    Une application "carbonisée" tournera aussi bien sous Mac OS 9 que sous Mac OS X. Sous Mac OS X, elle revêtira l'interface Aqua, et l'interface Platinum sous Mac OS 9.
    Une application non carbonisée, incompatible avec Mac OS X, mais capable de tourner normalement sous Mac OS 9 pourra être ouverte sous Mac OS X, dans l'environnement dit "Classic" : Mac OS X lançant alors automatiquement Mac OS 9.1, comme une simple application, puis l'ouverture de l'application sous Mac OS 9.1. En somme, la "vieille" application tournera sous un Mac OS 9.1 tournant lui-même sous Mac OS X.

  • un véritable système multi-utilisateur, sans un bug, ultra-fiable, faisant passer la fonction multi-utilisateurs des OS précédents pour une vaste plaisanterie ! Avec Mac OS X chaque utilisateur partageant une machine aura vraiment l'impression de travailler sur une machine n'appartenant qu'à lui.

  • un système international : ne plus devoir vérifier si tel plaisant logiciel est bien compatible avec une version française de Mac OS, ne plus être frustré par ce qu'il ne le serait pas, ne pas devoir attendre l'éventuelle sortie d'une version compatible avec votre version française de Mac OS est une autre réalité de Mac OS X, ce dernier n'étant pas plus sensible à une langue vivante qu'à une autre.
    Seuls les menus et les fenêtres de vos applications pourront afficher du texte dans une langue plutôt que dans une autre, sans incidence sur le système. De nombreuses applications vous offriront même le choix de la langue à utiliser. Mac OS X n'échappe pas à cette règle et montre l'exemple, dès le départ : à partir du même CD d'installation, nous pourrons choisir entre un Mac OS X français, anglais, anglo-américain, allemand, italien, espagnol, hollandais ou même japonais. Avec un peu de chance, le français sera, comme sous Mac OS X, une des langues proposées dans de nombreux logiciels.

  • une solution web complète et à la pointe de la technologie : les entreprises ou les particuliers voulant créer un réseau intranet, installer un serveur http, ftp ou serveur de mail trouveront là une solution idéale, Mac OS X offrant déjà, dans la bêta, la possibilité de profiter immédiatement des solutions logicielles les plus perfectionnées, de tirer parti le plus simplement du monde de celles préinstallées et se montrant ouvert à l'intégration d'autres puissants logiciels qu'un plutôt spécialiste voudrait installer (PHP 4 et MySQL, par exemple... qu'il ne m'étonnerait pas de trouver préinstallés dans la version finale).
    Un clic pour activer le partage web, par exemple, nous connaissions déjà, me direz vous. Mais, différence de taille, c'est un très professionnel serveur Apache que ce clic active sous Mac OS X. Oui, le type de logiciel-serveur le plus utilisé sur le web, un logiciel à la mesure du web, capable d'exploiter toute la puissance du réseau des réseaux tout en garantissant la meilleur des stabilités. Un serveur de fichiers ftp se met en place aussi simplement, en un clic. Par ailleurs, les connaisseurs pourront tirer parti du serveur de mails intégré, du support des SSL, SSH, de Telnet, Java 2, Perl, etc... De tout ce qui, techniquement, fait le web d'aujourd'hui.
    En somme, Mac OS X est à la fois un système pour tous et un serveur professionnel que chacun pourra exploiter à la mesure de ses compétences. De manière basique, en un seul clic, ou de la manière la plus professionnelle qui soit. Nous sommes aux antipodes du pauvre "Partage Web" des précédentes versions de Mac OS, si limité, lent et, pour couronner le tout, bogué.

  • une compatibilité accrue avec le monde PC grâce à l'intégration du PDF, des formats RTF et RTFD.

Ces sont là des faits. Tous ces avantages considérables sur les précédentes versions de Mac OS, souvent vérifiés, éprouvés avec succès à partir de la seule bêta publique, n'ont aucune raison de disparaître dans la version finale et font déjà de Mac OS X un système incontournable et complet.

Ce que nous pouvons raisonnablement attendre

Il faudrait patienter plusieurs semaines ou quelques mois avant de pouvoir trouver une application permettant de lire des DVD sous Mac OS X. Et je dis bien sous Mac OS X. Car je ne vois pas ce qui pourrait s'opposer à ce que chacun puisse continuer de lire des DVD après avoir installé Mac OS X : il suffirait de redémarrer sous Mac OS 9.1, fourni avec Mac OS X je le rappelle, et de lancer l'actuel logiciel de lecture de DVD compatible avec Mac OS 9.1 même s'il ne l'est ni avec Mac OS X ni avec son environnement Classic.

Cette précision donnée, en dehors de la lecture de DVD et en plus des améliorations considérables précédemment soulignées, tout ce qu'il était possible de faire avec Mac OS 9 devrait pouvoir être directement fait à partir de la première version Mac OS X. Faire tourner parfaitement d'anciennes applications sous Mac OS 9.1 y compris, dans l'environnement Classic, ne l'oublions pas...

Trop peu de points restaient à régler dans la bêta : il ne me semble donc pas déraisonnable d'estimer que les mois séparant la version finale de la bêta auront été suffisants pour tout régler.
Ainsi, dans l'environnement Classic, nos "vieilles" applications bénéficieraient enfin de l'accélération graphique gérée par Mac OS X.
Claviers, souris, joysticks et autres périphériques supportés grâce aux extensions "Sprockets" sous Mac OS 9 devraient être supportés sous Mac OS X. Gageons maintenant que les pilotes de la plus grande partie de nos autres périphériques seront disponibles dans les temps.
Une version carbonisée internationale d'iTunes serait, aux dernières nouvelles, disponible en libre téléchargement sur le site d'Apple dès le 24 mars. Celle d'iMovie pourrait l'accompagner.
Par ailleurs, le travail d'optimisation du code n'a pu qu'accélérer considérablement les quelques opérations trouvées encore trop lentes dans la bêta publique, tout comme celles jugées déjà assez rapides par bon nombre d'entre nous. Ainsi, par exemple, certaines sources se sont dites ébahies par les vitesses de transfert de fichiers atteintes en réseau à partir de versions précédant la version finale et créées après la bêta publique, et tout particulièrement entre deux machines Apple.
L'environnement Classic pourrait réserver une incroyable surprise : il pourrait se montrer plus rapide et plus stable que l'actuel Mac OS 9.1 si l'on en croit les confidences faites par un responsable de chez Apple à MacCentral. Dans ce cas, chacun aurait une nouvelle bonne raison de migrer vers Mac OS X, même certaines personnes particulièrement allergiques à son look et à ses nouvelles fonctions. En effet, le Mac OS 9.1 tournant sous Mac OS X aurait surtout pour mission de faire tourner l'application et non plus de gérer simultanément la plupart des fonctions vitales normalement gérées par tout système d'exploitation. Mac OS X ayant déjà pris ces dernières en charge au démarrage de l'ordinateur.
Une telle vivacité ne m'étonnerait pas : déjà la plupart des applications tournant dans l'environnement Classic de la bêta publique, environnement reposant sur Mac OS 9.0.4, se montraient aussi rapides que sur une machine tournant uniquement sous Mac OS 9.0.4. Mac OS 9.1 étant plus vif que Mac OS 9.0.4 et conçu avec Mac OS X (le développement de Mac OS 9.1 à continué bien après sa sortie : certains éléments du Mac OS 9.1 fourni avec la version finale de Mac OS X seront différents de ceux déjà installés sur nos machines) afin d'optimiser les performances de l'environnement Classic dans la version finale, il me semble raisonnable de pouvoir espérer obtenir d'encore meilleurs résultats.
Enfin, les applications livrées avec la bêta publique, alors elles-mêmes en version bêta, n'ont pu qu'avoir gagné en consistance et en stabilité.
"Mail", nouvelle application de messagerie d'Apple, permettant en particulier de concevoir des emails intégrant textes et images mis en page en un clin d'oeil, sera certainement très au point. Elle pourrait devenir, dans le domaine de la messagerie électronique, ce qu'iMovie est au montage vidéo numérique... Et être rebaptisée "iMail" par la même occasion ?

Ce qui pourrait nous surprendre

Apple mettra certainement plusieurs cerises sur le galette. J'ai quelques idées sur la question. Certaines vous paraîtront folles. Mais si j'étais Apple, je n'hésiterais pas à aller dans leurs directions. J'insiste bien sur le fait qu'il ne s'agit là que de pures spéculations, que rien n'indique qu'Apple soit en passe d'aller dans le sens d'une de ces idées... Mac OS X ferait mal, très mal, si seulement deux de ces petites choses lui étaient associées :

Application de visioconférence

Ce ne serait pas une véritable surprise, certains sites se plaisant depuis plusieurs semaines à évoquer cette éventualité : une application de visioconférence estampillée Apple, pourrait voir le jour.
Basée sur ICUII dont la version Mac a mystérieusement disparu ? Ou sur VIP Messenger, de la même société, dont la version Java est en cours de développement (Mac OS X intégrant la toute dernière version de Java...) ?
ICUII me semble être le meilleur choix pour Apple. Aucune application de visioconférence n'étant, à mon avis, aussi simple à utiliser et ne donnant de meilleurs résultats aussi bien en audio qu'en vidéo. Aucun paramétrage spécifique à effectuer, tout est vraiment bon de manière standard même avec une connexion internet relativement lente. ICUII ne détonnerait pas aux côtés d'un iTunes et d'un iMovie. Pour la petite histoire, la compagnie à l'origine de ce logiciel fut créée, si mes souvenirs sont bons, par un dissident de Microsoft, ex-grand patron, du département chargé des solutions de visioconférence. Rien que ça...

Application de création en PDF

Quartz, nouveau moteur d'affichage en 2D intégré dans Mac OS X repose sur le format PDF. Nous le savons déjà responsable de la sophistication de l'interface du nouveau système (transparences, animations, ombres, anticrénelage,...). Il semblerait qu'il permette aussi faire du "remote desktop", comme MacPlus s'en faisait l'écho. Le PDF étant un format compatible avec toutes les plates-formes informatiques, propices aux échanges sur Internet et, dérivé du langage PostScript, particulièrement adapté aux documents devant être distribués d'une plate-forme à l'autre en vue d'un travail d'impression, Apple ferait un choix judicieux en décidant, comme je l'indiquais déjà dans l'éditorial présentant la bêta publique, d'offrir une nouvelle application permettant à chacun de composer des documents en PDF, manipulant texte et images dans ce format et sur plus d'une seule page.
Application maison ou, pourquoi pas, un OmniPDF ? Estampillé à la pomme ou non. Omni indiquait en effet il y a plusieurs mois sur son site qu'OmniPDF serait capable de créer et de modifier des documents en PDF. Depuis, seul le même "reader" (logiciel ne permettant que la consultation de fichiers PDF et non leur modification), toujours dans la même version bêta, peut être téléchargé sur le site et il n'est plus question, sur le site, d'application susceptible de pouvoir "modifier" un document en PDF.
Quoi qu'il en soit, ne pas fournir une telle application constituerait un manque à gagner considérable pour Apple : ouvrir, en standard, une telle compatibilité multiplateforme serait un avantage important.

Un nouveau PlainTalk

Le logiciel permettant de piloter son Mac par commandes vocales pourrait être enrichi de nouvelles fonctions : permettre de dicter un texte directement dans une application de traitement de texte ou simplement supporter des langues étrangères ? Que les fonctions vocales soient enrichies d'une manière ou d'une autre ne m'étonnerait pas : à moins qu'il ne s'agisse d'un mauvais choix pourquoi Apple persiste-t-elle sinon à fournir des machines intégrant des micros au taux d'échantillonnage trop élevé, nous demandant pratiquement d'hurler pour pouvoir être utilisable, même avec PlainTalk ? Cela pourrait constituer un indice...

Un nouveau lego façon OpenDoc

Depuis des années, Steve Jobs ne jure que par la programmation orientée objet. NeXt, compagnie fondée par Jobs, devint spécialiste en la matière. Jobs, toujours PDG de chez Pixar, a pris par ailleurs l'habitude de côtoyer et d'apprécier d'autres formes d'objets informatiques : ceux, virtuels, créés par les studios Pixar en 3 D. Quel rapport y aurait-il entre ces deux formes d'objets, l'une alignant des objets à l'état de formules plutôt ésothériques et l'autre, des formes géométriques cherchant à représenter la réalité ? Vous trouverez mon rapprochement tiré par les cheveux, mon idée saugrenue, voire déplacée, mais je suis convaincu que Steve Jobs pourrait avoir pour idéal de relier ces deux mondes qui lui sont si familiers et si chers !
Ce qui pourrait donner lieu à une matérialisation des objets informatiques entrant dans la conception d'une application. Plus de lignes de codes à imbriquer, mais des blocs, physiques, se manipulant comme une image à mettre en page sur une page blanche.
Je rêve ? Non... L'idée n'est pas nouvelle et a même été développée par Apple et fournie avec le système 7.5, si mes souvenirs sont bons. OpenDoc était le nom de cette technologie incroyable prévue pour fonctionner sur la plupart des plates-formes informatiques. IBM travaillait même très sérieusement dans cette voie. Le principe était réellement révolutionnaire puisqu'il rendait la notion d'application totalement dépassée. En gros, n'importe qui, sans avoir la moindre notion d'informatique, pouvait réaliser l'application de ses rêves, glissant sur une page blanche les modules de son choix, modules correspondant tous à une fonction d'application.
Le langage Java développé par Sun serait très adapté, selon moi, à la mise en place d'un mécanisme similaire. L'idéal de Sun et d'Apple pourrait aussi très bien coïncider sur ce point.
Ou AppleScript serait tout simplement utilisé ? C'est aussi une hypothèse. Apple aurait alors pris la peine de concevoir une assez riche bibliothèque d'objets AppleScript pour nous inviter à mordre à l'hameçon... Ou "simplement" une version de WebObject pour tous basée sur Java ? Je m'attends en tous cas à une grande surprise côté Java. Apple n'a pas choisi Java comme langage de développement principal, le mettant sur le même plan qu'Objective-C, sans avoir une bonne idée derrière la tête. Certes, Java est plus facile à maîtriser que d'autres langages tout en offrant des richesses comparables, mais les applications conçues en Java tournent toujours plus lentement que celles développées, par exemple, en Objective-C. Que Sun et Apple aient pu travailler ensemble sur un compilateur abolissant cette lenteur sous Mac OS X, pourrait ne pas m'étonner...

Pour en savoir un peu plus sur OpenDoc :

L'annonce d'OpenDoc (1995)
Le "Read Me" trouvé sur le site ftp d'Apple concernant la version 1.2.1 fournie avec Mac OS 8 (1997)

Le plus incroyable pour finir : une compatibilité PC presque totale

J'en parlais dans mon dernier éditorial, AppleWorks se meurt de son manque d'ouverture sur le monde PC. A cette image, l'ensemble du monde Mac étouffe depuis bien longtemps.
Apple n'a pu que le remarquer.
Serait-elle prête à racheter une licence MacLink Plus à Dataviz ? Je ne le pense pas : acheter la licence d'un produit conçu pour de "vieilles" versions de Mac OS ne plongerait pas Apple dans l'avenir, la mettrait vraisemblablement en face de problèmes de portage considérables, d'autant plus que le système d'identification de fichier ne fonctionne pas de la même manière sous Mac OS 9 et sous Mac OS X.
Enfin MacLink Plus coûte assez cher à l'unité et Dataviz est en position de monopole sur le secteur de la compatibilité Mac-PC : j'imagine mal cette société décider de vendre à Apple une licence pour un prix vraiment intéressant. Et la licence en question ne serait certainement pas récente, Dataviz n'allant pas brader sa dernière version alors même qu'elle est certaine de la vendre, faute de concurrence, et au prix fort.
J'imagine donc plutôt l'introduction d'une solution d'émulation, et plus particulièrement une émulation Linux. Qu'il existe déjà des versions de Linux pour PowerPC et que Linux soit, comme Mac OS X, un système de type UNIX ne pourrait que faciliter la création d'un tel émulateur. Mais ce n'est pas tout ! L'émulation Linux à partir de FreeBSD est presque naturelle, or Mac OS X repose justement sur FreeBSD... Sachant que 90% des applications pour Linux pourront tourner directement sous FreeBSD sans même devoir être modifiées, en admettant qu'Apple puisse ouvrir cette caractéristique de FreeBSD à Mac OS X, Apple nous offrirait enfin une compatibilité réelle avec le monde PC, et cela sans même qu'il soit nécessaire d'installer Linux sur nos Macs. L'intérêt d'entrer dans la grande famille Unix n'en serait que plus manifeste.

Même si toutes les applications pour PC ne tournent pas sous Linux, même s'il y a aussi toutes celles encore réservées à Windows. il faut savoir que certains monuments tournant sous Linux nous permettraient de nous passer de monuments ne tournant que sous Windows. La suite StarOffice, par exemple, est une petite merveille, digne concurrente de Microsoft Office, qui intègre même des traducteurs très performants qui nous permettraient d'ouvrir des documents Microsoft Office 2000 et de les réenregistrer dans leur format d'origine après modification. Et combien nous faudrait-il payer pour profiter d'un StarOffice ? Rien puisque cette suite est gratuite, disponible en libre téléchargement sur le site de Sun. Placer cette application sur le CD de Mac OS X ne coûterait pas bien cher à Apple, Sun permettant même à n'importe quelle compagnie de distribuer sa suite bureautique gratuitement, même à très grande échelle. AppleWorks survivrait-il à une telle introduction ? Je pense que l'intégré d'Apple constitue une solution complémentaire, ne visant pas le même public qu'une volumineuse suite telle que StarOffice. Apple aurait donc tout intérêt à proposer les deux applications.

Que Microsoft rechigne ensuite à développer Office ou d'autres produits pour Mac n'aurait que peu de poids : en rejoignant le monde Unix et en ouvrant une telle solution d'émulation, Apple s'offrirait son autonomie, les applications compatibles ne dépendant plus exclusivement de sociétés capables d'investir des sommes importantes spécialement pour le développement d'applications destinées à la seule plate-forme Mac.
Si cette solution d'émulation se concrétisait, non seulement la majeure partie des solutions d'un monde sans Windows s'offriraient instantanément à nous, mais Apple avec son Unix, de loin le plus moderne et le plus convivial, pourrait rapidement séduire de nombreux utilisateurs de Linux. Ajoutons encore que le marché représenté par Apple associé à celui des utilisateurs de Linux représenterait une valeur considérable pour les développeurs qui ne rechigneraient certainement pas à créer directement des applications pour ces plates-formes offrant, qui plus est, plus de stabilité, de puissance et de simplicité de développement qu'un Windows.
A ce rythme, Microsoft se sentirait bien seul... Seul avec son système propriétaire et fermé sur lui-même contre tous ces Unix, contre toute la créativité que des systèmes variés sont propres à développer et à partager.

En admettant que l'émulation de Linux ne puisse pas être activée sous Mac OS X, que les ressources nécessaires et présentes dans FreeBSD, n'aient par exemple pas été transposées, je n'élimine pas une autre solution donnant un résultat comparable : un logiciel permettant de réaliser automatiquement le portage sur Mac OS X d'applications Linux, pourrait avoir été conçu par Apple et être fourni avec la version finale. Apple a déjà donné une incroyable leçon de portage automatique avec son Carbon. Apple s'est aussi montrée experte dans l'art de porter un Unix sur PowerPC. Elle me semble donc techniquement en mesure de fournir une telle application.

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Ouverture des forums (9 mars)

Des forums m'ont été demandés : les voici.


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Privé d'iTunes (8 mars)

Si l'on en croit Apple, il faudra finalement attendre encore un mois de plus que prévu pour voir apparaître la première version française d'iTunes... La dernière version de Disc Burner se fera-t-elle attendre aussi longtemps ? Trop longtemps comparé au traitement réservé aux utilisateurs américains

Depuis fin janvier et jusqu'au 6 mars encore, tous les sites d'Apple indiquaient que les versions localisées d'iTunes feraient leur apparition courant février... Nous sommes le 8 mars et tout a changé : Apple nous demande maintenant d'attendre jusqu'à la fin mars. Pourtant, en moins d'un mois, deux versions successives d'iTunes ont déjà vu le jour, toutes américaines à une exception près : la dernière sortit aussi en japonais parce que les nouveaux iMacs, épaulés du nouvel iTunes, furent présentés par Steve Jobs à Tokyo.
Créer au moins une version localisée de la première n'aurait pourtant pas demandé beaucoup d'efforts.
Puisque de simples manipulations, permettaient à cet iTunes 1.0 américain de fonctionner sur nos systèmes français, il ne restait visiblement plus qu'un travail assez dérisoire de traduction à effectuer. Certainement l'affaire d'une heure ou deux pour un employé bilingue associé à un habitué de ResEdit.
Pourquoi Apple n'a-t-elle donc pas fait ce peu ?

Pourquoi a-t-elle préféré produire une nouvelle version américaine, la 1.1, sous la forme d'un installateur intransigeant, rendant cette fois l'installation de cette version impossible sur un système autre système qu'américain ? Nous faire attendre plus d'un mois et nous demander d'attendre encore un mois de plus, pour remplacer finalement une version américaine que nous pouvions au moins utiliser par une nouvelle version américaine (je ne parle pas de celle en japonais qui serait trop peu pratique pour la plupart d'entre nous), maintenant inutilisable sur nos système français, n'est pas très sympathique... Et je dis bien "remplacer" car, comme par enchantement, la version 1.0, utilisable, semble avoir disparu des serveurs d'Apple. Ceux qui n'auraient pas de système américain, qui n'auraient pas téléchargé iTunes 1.0 avant sa disparition et qui voudraient essayer ce logiciel devront donc attendre encore plusieurs semaine qu'Apple daigne mettre à leur disposition sur le web la nouvelle version qu'elle estimera compatible avec la version de leur OS.
Malheureusement, pour ce qui est des estimations en matière de compatibilité, à moins qu'Apple n'ait pour nouvelle politique de ne plus créer d'applications que pour les utilisateurs américains, ce qui serait difficile à croire, il semblerait qu'elle ne soit plus une référence, qu'elle n'ait plus toute sa pomme ou tendance à se noyer dans un verre d'eau. Présenter par exemple la nouvelle version d'iTunes, la version 1.1, comme la première version compatible avec 25 modèles de graveurs externes est déjà une belle erreur de jugement. Contrairement à cette présentation, il est en réalite très probablement possible d'utiliser les 25 modèles de graveurs en question avec la toute première version d'iTunes. J'ai en effet pu faire parfaitement fonctionner un des modèles élus directement depuis iTunes 1.0 et, de surcroît, avec un système français ! Comment ? Simplement en combinant associant à iTunes différents éléments installés par différents installateurs de Disc Burner, et en en éliminant d'autres.
Apple n'a-t-elle donc pas conscience de possèder déjà suffisamment de matière pour nous permettre au moins de profiter de tout ou partie des fonctions implantées dans les dernières versions américaines d'iTunes et de Disc Burner ? Il semblerait que non puisqu'elle ne nous offre pas d'autre choix que de devoir attendre la sortie d'une version française d'iTunes pendant deux mois et celle de la version française de Disc Burner 1.0.1 pendant un temps indéterminé.

Il faut avouer que les installateurs de ces dernières applications d'Apple ont été conçus d'une façon si aberrante qu'il devient facile de s'y perdre. Demander par exemple à l'installateur de Disc Burner d'installer aussi une nouvelle version du Finder, comme c'est actuellement le cas, revient à demander à l'installateur d'une application ayant une fonction particulière et très limitée (gérer les opérations de gravure) d'installer en même temps une toute autre application, un Finder qui n'aura pas pour sa part que des affaires de gravure à régler, le bon fonctionnement de tout l'ordinateur pouvant dépendre de sa forme.
Que Disc Burner et ce Finder soient amenés à coopérer en certaines circonstances ne suffit pas à justifier l'association de ces deux applications différentes. Placer dans la même catégorie un Disc Burner et un Finder en les réunissant dans un même installateur et, qui plus est, sous le seul nom de Disc Burner est tout simplement aberrant. Puisque Apple a besoin d'un nouveau Finder pour permettre à un Disc Burner de fonctionner, qu'elle propose une mise à jour du Finder indépendante du programme d'installation de Disc Burner, qu'elle la présente comme une mise à jour de Mac OS, comme il se doit, et les choses deviendront plus claires et les versions localisées et les futures mises à jour certainement plus faciles à concevoir et à distribuer. Car si Apple avait seulement appliqué cette logique, elle n'en aurait pas été réduite à livrer une version américaine de Disc Burner exclusivement réservée aux utilisateurs de la version américaine de Mac OS 9.1. Seule la présence d'un Finder américain dans l'installation de Disc Burner impose l'existence d'un système américain pour accueillir le logiciel, un Finder américain étant dangereusement incompatible avec une version non américaine de Mac OS. Ce Finder mis à part, tous les éléments propres à Disc Burner sont en effet, d'après mes tests, compatibles avec une version française de Mac OS 9.1 : il suffit simplement et de leur associer la version française du nouveau Finder (présente dans la version française 1.0 de Disc Burner 1.0, version incompatible avec des graveurs externes) et de désactiver l'extension "Gestionnaire CD/DVD Apple" (comme pour procéder à l'installation d'iTunes 1.0) pour que la toute dernière version du logiciel de gravure, gérant certains modèles de graveurs externes, puisse être exploitée sur nos ordinateurs tricolores.
En somme, si Apple n'avait pas inséré ce Finder américain d'office dans l'installateur de Disc Burner, toute la planète équipée d'un graveur compatible aurait vraisemblablement pu, tout comme moi, pauvre français, profiter des fonctions de gravure de ce logiciel très simplement. Offrir ces possibilités aurait au moins pu rendre l'attente de versions localisées plus acceptable, donnant même à découvrir et à profiter des très intéressantes fonctions de gravure d'iTunes, fonctions et logiciel présentés en fanfare par Steve Jobs et mises au premier plan sur tous les sites d'Apple puisque cet iTunes est aussi un produit d'appel jouant un rôle essentiel dans la politique commerciale appliquée aux nouveaux iMacs. Que ce qu'Apple pose en logiciel-phare, à l'image d'Apple, depuis plus d'un mois ne soit encore utilisable que sur une infime partie du globe, n'est vraiment pas pour rendre service à Apple ni à son produit, aussi bon soit-il. Mauvais pour son image de marque : après l'affaire des sous modèles d'iMacs 500 Mhz vendus hors du continent nord-américain (voir l'article du 22 février), le "reste du monde" trouvera une nouvelle raison de s'estimer trop peu considéré par Apple. Par ailleurs, tous les investissements réalisés pour le lancement du produit n'ont, dans ces conditions, que beaucoup moins d'impact. S'impliquer autant dans la promotion d'un produit qui, pour beaucoup, reste inutilisable (aux yeux de ceux ne parlant ni anglais ni japonais), incomplet (au yeux de ceux qui ne peuvent l'utiliser pour graver) ou indisponible (il n'est plus du tout disponible pour le plus grand nombre depuis la disparition de la version 1.0, la version 1.1, ne pouvant plus être installée que sur un système américain ou japonais, je le rappelle...)est un très mauvais calcul. Parler de lancement prématuré semble s'imposer.
Qu'Apple puisse se faire autant de tort pour cette seule histoire de Finder est bien lamentable. D'autant plus qu'elle n'est normalement pas appelée à devoir créer un nouveau Finder pour chaque nouvelle version de Disc Burner ! Pourquoi associer systématiquement à chaque nouvelle version un élément n'étant pas systématiquement appelé à être modifié d'une version sur l'autre ? Cela n'a vraiment aucun sens. Enfin, éliminer ce même nouveau Finder de l'installateur de chaque nouvelle version de Disc Burner allégerait d'environ 2 Mo le fichier d'installation à télécharger, ce que certains ne trouveraient pas négligeable.

Même l'installateur d'iTunes mélange tout. Chargé d'installer des extensions liés au opérations de gravure, extensions que l'installateur de Disc Burner est déjà chargé d'installer, l'installateur d'iTunes fait lui aussi des choses qui ne le regarde pas. Puisque Disc Burner existe et que l'installation de cette seule application permet non seulement de lancer des opérations de gravure directement depuis le Finder mais aussi depuis iTunes, Apple ferait bien de penser à éliminer toutes les extensions ayant rapport à la gravure du programme chargé d'installer iTunes. Cette décision logique aurait encore pour avantage d'alléger le téléchargement du logiciel. Elle éviterait aussi à une personne dépourvue de graveur compatible de voir son "Dossier Système" encombré d'une foule d'extensions inutiles, simplement parce qu'elle n'aurait pas pensé à réaliser une installation personnalisée d'iTunes. Pour finir, elle éviterait à Apple de se sentir obligée de produire, à l'avenir, une nouvelle version d'iTunes à chaque nouvelle version de Disc Burner, pour minimiser les risques de conflits qui pourraient sinon survenir (les deux logiciels ayant actuellement pour mission d'installer en partie les mêmes extensions et les numéros de versions de ces extensions pouvant différer d'un logiciel à l'autre).
Le comble serait que l'installateur de la version 1.1 soit aussi chargé, comme celui de Disc Burner, d'installer le nouveau Finder... Oui, si tel était le cas (n'ayant pas de version américaine de Mac OS 9.1 sous la main il m'est malheureusement impossible de le vérifier), comme je le redoute, et si iTunes 1.1, à la différence de sa précédente version, avait été verrouillée par Apple de manière à ne pouvoir être installée sur une version non américaine de Mac OS pour cette seule raison (un Finder américain étant incompatible avec un système non américain, comme nous l'avons déjà vu), il faudrait alors en déduire que cet installateur a été conçu d'une manière encore plus aberrante que tous les autres. En effet, iTunes 1.1 est censé pouvoir fonctionner aussi bien sous Mac OS 9.0.4 que sous Mac OS 9.1, son installateur n'est donc surtout pas censé devoir systématiquement installer ce Finder à problèmes (de version 9.1.1, il serait incompatible avec Mac OS 9.0.4). Pourquoi en serait-il autrement sur une version non américaine de Mac OS ?

Quoi qu'il en soit, j'ai la mauvaise impression qu'Apple campera sur ses positions et ne fera aucun effort pour nous permettre d'utiliser les versions américaines en attendant de pouvoir nous offrir mieux.
Puisque nous savons que ces versions ne sont pas compatibles Mac OS X, nous pouvons au moins imaginer, à mesure que la date de la sortie de la version définitive de Mac OS X approche, qu'Apple ne nous livrera en définitive aucune version d'iTunes ni de Disc Burner tant que ces problèmes de compatibilité avec le nouveau système n'auront pas été réglés. Et à en croire certaines déclarations d'un haut responsable de chez Apple, l'affaire est loin d'être dans le sac : iTunes et Disc Burner pourraient ne pas être prêts pour la sortie de Mac OS X... A ce rythme, nous oublierons bientôt jusqu'à l'existence d'iTunes et de Disc Burner, après en avoir sérieusement douté. Ces deux applications faisant presque déjà figure de pures légendes dans nos esprits non américains.

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Rubrique Téléchargements (mise à jour - 8 mars)

Logiciel : Disc Burner 1.0.1 (US)

Découvrez les fonctions, les qualités et les défauts, de cette nouvelle version du logiciel de gravure d'Apple.

Rubrique Bricolage (8 mars)

Faire fonctionner Disc Burner 1.0.1 US et iTunes 1.0 US avec un graveur externe compatible et sous une version française de Mac OS 9.1

Votre iMac tourne sous Mac OS 9.1, vous possédez un graveur externe compatible avec la version américaine de Disc Burner 1.0.1 et vous ne supportez plus de devoir attendre qu'Apple daigne sortir une version de ce logiciel compatible avec votre système français ? Dans ce cas, découvrez les quelques manipulations détaillées qui devraient vous permettre de pouvoir enfin utiliser votre graveur externe avec Disc Burner 1.0.1 (US) aussi bien qu'avec iTunes 1.0 (US, encore puisqu'il n'existe à ce jour aucune version française).

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Pétition (7 mars)

Sauvez Clarus


Clarus, the Moof, the Dog-Cow, le chien-vache

Certes, il y a de bien meilleures causes à défendre dans le monde... Et pour ne parler que des moins "humaines", celle des authentiques vaches actuellement massacrées dans toute l'Europe par centaines de milliers, par exemple. Le petit monde informatique voit, à son échelle, lui aussi son étrange vache menacée : Clarus alias the "Moof" ou the "Dog-Cow" disparaîtrait avec l'arrivée de Mac OS X... Cette vache un peu chienne et réciproquement (même si certains, on se demande bien pourquoi, se plaisent à défendre la thèse voulant qu'elle soit un mâle...) au comportement vraiment bizarre (avez-vous vu de quelles acrobaties elle se montre capable dans DiskCopy !) n'en est pas moins une très vénérable doyenne des icônes informatiques, un symbole de l'introduction de l'interface graphique dans l'informatique grand public. Depuis les premières versions de Mac OS, elle se montrait même pratiquement prête à faire les pieds au mur, pour nous indiquer le sens de l'impression... De tels efforts, contre nature, ne justifient pas que nous la mettions maintenant au rebut... Une pétition a donc été ouverte afin de faire savoir à Apple que Clarus doit survivre à Mac OS X.
Pour en savoir plus sur l'animal et sur l'histoire des icônes, veuillez suivre le lien placé, depuis presque toujours, sur notre page "bonnes adresses".

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Autres archives

février 2001

  • Apple annonce encore de nouveaux imacs (22 février)
  • Logiciel : iTunes 1.1 (US)
  • Logiciel : Directory Optimization Grapher
  • Logiciel : Color It 4.0.1
  • Nouvel article : Utiliser l'application "Explorateur Réseau" d'Apple pour effectuer des téléchargements sur internet
  • Rubrique No more bugs : la fragmentation
  • Test : iTunes 1.0 (US)

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