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Le "Gestionnaire d'extensions" de Mac OS

Un outil globalement désuet, mal informé et tout juste adapté à la gestion d'un conflit d'extensions
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1) Utiliser le "Gestionnaire d'extensions" pour économiser de la RAM ?

Mais qui voudrait encore économiser quelques petits Mo de RAM grâce au "Gestionnaire d'extensions"  ?

Il fut un temps où les barrettes de RAM étaient si onéreuses que ce tableau de bord montrait son utilité pour économiser la mémoire. Car ne pas démarrer avec certaines extensions signifiait ne pas les charger dans la mémoire de la machine (en RAM) au démarrage. Les applications avaient donc d'autant plus de mémoire pour tourner que peu d'extensions étaient sélectionnées dans ce tableau de bord avant redémarrage. Ainsi, vous pouviez par exemple concevoir et enregistrer une configuration de démarrage qui ne prenait pas en compte les "lourdes" extensions QuickTime si vous ne comptiez faire, par exemple que du traitement de texte ou de la mise en page de texte…
Mais maintenant, et d'autant plus avec un iMac, nous ne sommes plus à quelques 4 ou 5 Mo près ! Nos iMacs démarrent même en chargeant environ 3 Mo de plus que d'autres machines Apple plus anciennes et équipées de la même version de Mac OS ! Oui, les iMacs se payent le luxe de charger la ROM dans la RAM. Alors, dans ces conditions, comme il va de soi que nous avons dû nous équiper d'une bonne quantité de RAM pour éviter à nos machines d'étouffer pour un rien, économiser 1 ou 2 Mo au démarrage nous paraîtra plutôt superflu !...

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2) Utiliser le "Gestionnaire d'extensions" pour créer différentes configurations de démarrage ?

Mais il faudrait maintenant être informaticien pour parvenir à créer une configuration de démarrage stable avec le "Gestionnaire d'extensions" !

... Et si l'on considère la somme de travail et d'expériences nécessaires pour ne réaliser qu'une aussi maigre économie... sans faire dérailler la machine. En effet, rien n'indique assez clairement quelle est l'utilité de la plupart des extensions ni avec quelles autres extensions elles travaillent de concert. Les quelques informations lisibles dans le "Gestionnaire d'extension" (si vous avez pris la peine de cliquer sur le petit triangle situé en bas à gauche de la fenêtre du "Gestionnaire d'extensions") sont souvent extrêmement abstraites, insuffisantes ou mal formulées...


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Exemple de mauvaise formulation :

C'est le cas par exemple des informations concernant l'extension "Shared Library Manager". Il est écrit que "ce fichier est requis si votre ordinateur est équipé d'un processeur 68020, 68030 ou 68040 et qu'il utilise Open Transport." Or l'expérience montre que ce fichier est aussi indispensable sur un ordinateur équipé d'un processeur PowerPC... utilisant "Open Transport". Contrairement à ce que nous aurions pu penser à la lecture de cette information donnée par Apple, il ne suffit donc pas, sur un iMac (ordinateur équipé d'un processeur PPC - abréviation de PowerPC - de type G3), de démarrer avec la seule extension "Shared Library Manager PPC". Il faut aussi démarrer avec la "Shared Library Manager" tout court !

Allez savoir comment, dans ces conditions, il serait à la portée de n'importe qui de bâtir une configuration de démarrage stable grâce au "Gestionnaire d'extensions"?... Apple ne propose pourtant rien d'autre... Serait-il si difficile, par exemple, d'ajouter au "Gestionnaire d'extensions" la possibilité de regrouper les extensions par familles, en fonction des tâches auxquelles elles collaborent ? Une famille "Internet", Une famille "Réseau", "Une famille "QuickTime", une famille "Impression", etc... Les débutants pourraient réaliser leurs configurations par familles et non plus par extensions séparées, Lorsque les connaisseurs auraient tout loisir de charger ou non chaque membre (extension) d'une famille. L'interface pourrait très bien être inspirée de celle de l'installation personnalisée de Mac OS... Et tout le monde y verrait aussi plus clair : il y aurait les familles Mac OS (ne regroupant jamais que des extensions Apple : "familles unies") et les autres, composables librement("familles libres")... Mais nous pouvons rêver !

Il demeure qu'il serait dommage que Mac OS 9.1, pour en finir en beauté avec le Mac OS que nous connaissions (ensuite s'ouvrira l'ère des Mac OS X, si différente de ce que nous connaissions) ne nous réserve aucune amélioration de ce tableau de bord inchangé depuis sa création (je crois me souvenir qu'il date du système 7.5). Je ne comprendrais pas que l'on puisse laisser à l'abandon un outil aussi important, à l'heure où le système se complexifie, où les extensions n'ont jamais été aussi nombreuses ni, certainement, aussi sollicitées conjointement. A l'heure, encore, où le réseau Internet nous invite à puiser et à tester des quantités astronomiques de nouvelles extensions...


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3) Le "Gestionnaire d'extensions" pour régler un conflit d'extensions ?

Toujours aussi rébarbatif, mais efficace !

Il est certain qu'un logiciel tel que "Conflict Catcher" fera gagner du temps à qui voudra résoudre un conflit d'extensions. Pourtant, Apple n'a jamais cherché à combler l'abîme qui la sépare de Casady & Greene sur ce point. Il ne semble pas manquer grand chose au "Gestionnaire d'extensions" pour être un peu plus à la hauteur, de bons Apple-scripts suffiraient même à l'améliorer considérablement, mais Apple n'y touche pas... Alors si vous voulez résoudre un conflit d'extensions avec le seul "Gestionnaire d'extensions", libre à vous. Je n'ai jamais fait autrement pour ma part. C'est une vieille habitude dont je ne suis pas prêt de me débarrasser, même si les extensions se sont faites plus nombreuses, même si le rôle des plus récentes me semble parfois bien abstrait... J'ai au moins l'avantage d'avoir pu me familiariser avec les extensions les plus anciennes. Quand quelque chose ne vas pas, en fonction du problème, je sais donc souvent quelle extension est susceptible d'avoir été contrariée (endommagée ou perturbée par l'action d'une autre extension)... Malheureusement, l'expérience, en matière de conflits d'extensions, permet difficilement d'en déduire des règles. Trop de types de problèmes différents pouvant intervenir d'une machine à l'autre, en fonction de sa configuration particulière et des conditions d'utilisation (chose souvent oubliée...) ayant donné lieu à l'apparition du problème... Lorsqu'un conflit d'extensions se produit, partez du principe qu'il ne se produit que sur votre iMac, qu'il n'est propre qu'à votre machine ! Ne pensez même pas qu'il se produit sur tous les iMacs sur lesquels seraient installés exactement les mêmes extensions que sur le vôtre. Dans la majorité des cas, ce sera faux. Et si c'était le cas, vous ne tarderiez pas à trouver sur le web une mise à jour de l'extension en question ou/et du logiciel l'accompagnant. Non, donner des règles précises qui vous permettraient de régler rapidement des problèmes particuliers pouvant être si variés n'est pas dans l'ordre du possible. Il faudra donc vous contenter des généralités suivantes !


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